Api Uiz - Peplum

Chronique Vinyle 12" (37:83)

chronique Api Uiz - Peplum

Dans le monde passionnant et de passionnés de l'underground, on trouve une myriade de plus ou moins micro-labels, prêt à tout pour souvenir la scène plus ou moins locale.

Dont tellement co-produire une sortie que je n'ai pas la place de tous les mettre dans la case prévue à cet effet du site (coucou Attila Tralala et Red Wig).

Ces dernières années, celui qui chez nous - dans un genre assez généraliste quoique globalement Rock/Expérimental -  fait le plus parler de lui est le label  parisiano-breton Et Mon Cul C'est Du Tofu? chez qui le précédent album des bordelais était déjà sorti (ainsi que Les Potagers Natures font fait partie le groupe, Attila Tralala et Stonehenge, mais avouez  que le premier est plus vendeur, voire pourrait invoquer les esprit bourrés du réveillon de Daniel Prévot et Jean-Marie Bigard réunis sur la page dans une battle de jeux de mots douteux et de rots à la châtaigne, et croyez moi vous ne voulez pas voir ça).

 

Api Uiz fait son petit bonhomme de chemin depuis sa création en 1995 et quelques changements de line-up, mais reste globalement centré sur les frères Vega et sur un Math Rock plus ou moins expérimental selon les sorties.

Sur le précédent sorti en 2013, Cinq Cent Mille Euros A Mille Deux Cents Degrés (référence à la fabrication et au coût du bronze de Chaban Delmas place Pey-Berland à Bordeaux), on avait droit à un Math Rock/Zouk entrainant. Ici bien que toujours Math Rock, la démarche est beaucoup plus progressive, minimaliste voire noisy, un peu à la manière de Chevreuil.

 

Le track by track c'est le mal absolu mais c'est plus simple pour parler de cet album, donc c'est parti:

 

L'album commence sur un Fournaise à la Grenouillère en Rock progressif minimaliste/percussions, et qui commence à vraiment sonner Math Rock autour des 2:00. Les deux mélodies viennent ensuite fusionner pour un mélange dissonant pas dégueu qui se fini sur des chants d'oiseaux. Les suivants, Stade et  Le Grand Soir en Plein Soleil, plus dans la suite logique du précédent album, proposent un Math Rock assez traditionnel avec un clavier qui apporte une petite touche vintage sympa et une touche Zouk sur les 3 dernières minutes de Le Grand Soir en Plein Soleil. Sur l'Exil on repart plus sur quelque chose proche du premier titre avec un clavier qui vient ensuite quasiment mettre une ambiance Electro vers 4:00 avant de brusquement bifurquer sur du Jazz. Et Moi Aussi, Mais Alors, Avec un Peu de Moutarde... se positionne quand à lui un peu entre 2, avec son côté minialiste et un peu niais du clavier qui fait mouche, tout comme Chasse  à l'Homme où l'on retrouve la touche Zouk et le clavier Ambiant/Noise sur la fin.

 

Ce qui pose un problème c'est que là où c'était minimaliste mais avec de petites mélodies efficaces sur le précédent qui faisait que ça fonctionnait bien, ici on a quelque chose de trop épuré pour le genre avec des titres trop long où on fini par s'ennuyer même s'il s'y trouve de bonnes idées. Les meilleurs titres sont clairement globalement les plus courts et surtout proches de l'ancien album (Stade, Le Grand Soir en Plein Soleil et Chasse à l'Homme).

 

Pas un mauvais album mais moins efficace que le précédent, et encore plus si vous êtes pas trop minimalisme.

 

Site des labels ayant produit l'album et bien d'autres, allez donc jeter une oreille:

 

Les Potagers Natures

Kythibong

Et Mon Cul C'est Du Tofu?

La République des Granges

Attila Tralala (pas trouvé de lien qui marche, merci de nous le communiquer s'il y en a un nouveau)

Red Wig

 

photo de Al Maazif
le 12/01/2018

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