Coffin Birth (ital) - The Serpent Insignia
Chronique CD album
- Style
Swedeath du Sud - Label(s)
Narcotica / Time To Kill Records - Sortie
2018
écouter "The 13th Apostle"
Quand les Ritales/Maltais de Hour Of Penance (Brutal Death désormais à la ramasse) et Beheaded (Brutal death inspiré) s'accoquinent avec le guitarisque de Fleshgod Apocalypse (Nympho Tech Death Melo Truc Bidule) pour pondre du Swedeath, on craint le meilleur comme le pire.
D'entrée, l'artwork de Roberto Toderico, ayant déjà taffé pour Sinistrer, Asphyx ou Pestilence, fait mouche.
L’œil est aguiché, la curiosité réveillée.
Le son aussi se révèle redoutable dans le genre, montant les potards bien haut malgré un côté actuel qui ne plaira pas. L’oreille est flattée même si elle est habituée.
Le chroniqueur un poil rodé, après avoir bien ronflé y'as pas longtemps sur le dernier Feral (Suède) et avoir sourit poliment sur le sympathiquement macabre Carved In Flesh d'Organic (Italie aussi) aborde alors le bouzin avec un poil de désinvolture.
A peine plus d'une demi heure passe et l'envie d'appuyer de nouveau sur la touche Play titille grave.
Cette fois, faudra être plus concentré. Car c'est l'approche résolument rentre dedans et précise qui séduit dans Coffin Birth. Les mecs ont de l'expérience alors autant bien brailler et partir tout à fond sans la moindre once de pitié et de subtilité. Pourtant si l’alternance politique ne vaut plus rien, en matière de Death, ça roule toujours. On se calme donc quelque peu, un solo rock et court agrémente le pâté de tête et on se dit que "Throne Of Skulls" fait le job.
L'effet swedeath, le vrai, se produit alors sur "The 13th Apostle". L'envie de massacrer son prochain à grand coup de sapin, de l’étrangler avec une guirlande électrique en braillant, jävla skiiiiiiit jävlaaaaa, s'impose donc.
Coffin Birth fait du sweadeath mais plutôt que de le plonger dans le cloaque habituel lui donne une connotation urbaine parfaitement brutale.
"Godless Wasteland" sort ainsi le mohawk. Même si le batteur est bien trop pointu pour taper dans un Punk, le chant limite intelligible possède une rage qui ne dénoterait pas dans un groupe de Crust. La rapidité de "Casket Ritual" folâtrerait presque avec la douceur d'un Vallenfyre des familles aussi. "Red Sky Season" et son côté rockenwall à la Wolverine Blues fera évidemment l'effet d'une dédicace à qui vous savez. L'intro du titre éponyme passera presque pour du plagiat.
Le clin d’œil est gras mais fonctionne pourtant. Car les riffs noyés de HM-2 se révèlent point trop répétitifs. Les solis, brefs comme la première saillie de Manu et Brigitte, sur les bancs de l'école, ne sont pas folichons eux. Mais est-ce que le genre est connu pour ça ?
Bien troussé et calibré, moderne et vénèr, ce Serpent Insignia vous dresse l'écailleux plus sûrement que Laura Vandevoort dans V.
Jävla skiiiiiiit jävlaaaaa, quoi.
1 COMMENTAIRE
cglaume le 17/01/2019 à 12:13:10
Pour le dernier Organic, ça vient, ça vient, promis !!
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