Death Tyrant - Opus de Tyranis
Chronique CD album (44:44)
- Style
Black mélodique - Label(s)
Non Serviam Records - Sortie
2013 - Lieu d'enregistrement Armageddon Recordings
- écouter via soundcloud
Amis amateurs de mélancolie et de froideur nordique, bonjoir ! Tournons-nous une nouvelle fois en direction de la mère patrie du riff assassin : la Suède ! On remonte 100km au nord Est de Göteborg, on tombe près du grand lac Vänern (3ème lac d’Europe s’il-vous-plait !) et sur la commune qui porte bien son nom de Vänersborg… Ici s’est formé le combo des barbares fragiles de Death Tyrant.
Ils sortent là leur premier opus (de Tyranis), 3 ans après une démo dont tous les titres se retrouveront sur l’album. Dans ce genre de petit coin, tout le monde se connait, surtout dans le Black metal. Ainsi, on se retrouve à côtoyer quelques personnages qu’on a déjà croisé au fil du temps, comme le bassiste et le chanteur/guitariste officiant chez Lord Belial, ce dernier bonhomme ayant fricoté avec des ex-membres de Dissection. Mais également le batteur, qu’on retrouve chez Trident, composé là-aussi d’ex-membres de Dissection...
Enfin voilà le genre de gus auxquels nous avons affaire ! Après cette distribution du casting on sait dans quel genre de soupe est-ce qu’on va tremper notre pain. On sent inévitablement le grain de Lord Belial, lorsque ceux-ci étaient encore inspirés (le dernier étant une bouse à mon goût).
Mais Death Tyrant reste tout de même moins cru que leurs prédécesseurs, on a ici une approche plus mélancolique des mélodies, celle-ci étant également plus sucrées que ce qu’il se fait en général dans ce style. Le riff d’intro d’ « Impending Day of Wrath » m’a complétement rappelé Swallow The Sun, c’est dire qu’on est vraiment dans quelque chose de cotonneux pour nos tympans de brutes ! Mais comparaison n’est pas raison ici, puisqu’on est bien loin de l’univers Doom/Death des finlandais.
On est très proche en fait d’un Black épico-mélodique à la Emperor/Dissection, avec pas mal de très bonne mélodies bien exploitées, plusieurs parties d’arpèges… Bref de la sauvagerie plutôt câline dans le fond, même si le bonhomme s’écorche bien la glotte derrière le micro.
Je me suis passé l’album en boucle pendant un bon bout de temps, et je peux vous garantir qu’on passe un bon moment. N’y cherchez pas l’esprit raw du black puisqu’on est dans un équilibre assez mélodique et accrocheur, peut-être trop mielleux pour certaines oreilles lorsqu’ils y verront l’étiquette ‘’Black’’ collée en haut à gauche…
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