Disapprove - Life's Hell

Il paraît que les Français se soignent de plus en plus par eux-même.

En faisant parfois n'importe quoi n'importe comment, oui, évidemment. On ne change pas un état d'esprit inscrit dans le patrimoine génétique.

La posologie perso, je ne l’utilise qu'en matière de musique.

Prenons un exemple :

Quand on a passé deux jours à supporter les piaillements de Luc Arbogast (chais pas si vous connaissez, moi c'est super récent) lors d'un fête médiévale, une fois rentré à l'étable, vous avez besoin d'un traitement de choc.

Un remède imparable aux troubles de la feuille de choux qui se manifestent parfois par des bourdonnements voire des vertiges.

Un truc bien efficace et radical comme la première décoction des Finlandais de Disapprove.

Le préfixe du combo ne trompe pas sur l'antibiotique. Nous sommes pelle et bien dans le Discore : la médication prônée par tous les fans de Discharge.

La glorieuse pharmacopée anglaise des origines se mélangent ainsi à l'embrocation suédoise (le Kängpunk donc) à peine plus vieille, pour produire une potion quasi- magique.

Arrêtons carrément là, le vocabulaire pseudo-médical, ça devient lassant. Brutal et sincère, Disapprove fait de ces deux termes une panacée (oups désolé).

Ce Ep agit comme une cure de jouvence, poignante dans sa rage, sans compromis et viscérale dans sa forme.

Non y'a aucun génie, aucune idée avant-gardiste, juste un merveilleux dissolvant auditif et contestataire.

Ok seuls les accros au genre pourront distinguer Disapprove de trois tonnes d'autres pouilleux saturés. Donc une fois n'est pas coutume je ferais dans l'élitisme. Les newbies se taperont les premiers Discharge et reviendront lire la fin de ma chro après. Ou pas.

Crom-Cruach

le 24/07/2017