Here Comes The Kraken - Here Comes The Kraken
Chronique CD album (35:30)
- Style
Deathcore Technique - Label(s)
Concreto records - Sortie
2009 - Lieu d'enregistrement Tore Studio
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Dans l’immensité de la nouvelle vague de Death metal/Deathcore certaines têtes émergent et parviennent à se hisser vers la surface. C’est un peu le cas de Here Comes The Kraken (HCTK) qui a réussi à faire parler de lui avec la sortie en février 2009 de leur premier album éponyme nous venant tout droit du Mexique.
Ce groupe me fait un peu penser à Beneath The Massacre avec une musique vraiment brutale, qui se rapproche du Brutal Death, mais en y incluant pas mal de nuances assez groovy. Avec HCTK il ne faut pas être douillet des oreilles, ça sort de partout et dans tous les sens ! Les rythmiques vont de l’ultra-rapide aux ralentissements presque Slamming Death, on passe d’un état à l’autre en un clin d’œil. Ce chaos musical étant parsemé de plans saccadés plus déstructurés qui vous enfoncent un peu plus le clou dans le crâne. Les gratteux s’abandonnent souvent à des branlages de manche hauts en couleur, les gaillards se font plaisir sur les soli de grattes avec du sweeping à gogo ! On peut même dénicher de bonnes mélodies qui groovent plutôt pas mal dans le jeu névrosé des guitaristes.
Les mexicains savent aussi se faire plus apaisants, en intégrant quelques passages acoustiques un peu catapultés, certes, mais qui surprennent agréablement. Ces interludes sont incrustés dans le morceau et ne durent pas longtemps mais permettent tout de même de reprendre nos esprits ! Ces passages pourraient même se voir comme une certaine marque de fabrique du groupe, car on en retrouve plusieurs dans l’album (comme sur « Into The Slaughter Basement », « The Legend Of The Rent Is Way Hardcore » ou « I Shawtrcwbky »). On a même un soupçon de balade sur « Underwater Vision ».
En ce qui concerne les breakdowns, ils sont juste d’une lourdeur écrasante, comme c’est magnifiquement fait sur « Confessions What I’ve done » (et bien d’autres) sur un fond de double-pédale effrénée. De plus, le chanteur ne laisse aucun survivant avec des vocaux qui passent d’un extrême à l’autre, entre le guttural profond (sans égaler Whitechapel) et les scream déchirants à la Suicide Silence.
Ce premier album des fous furieux mexicains ne laisse présager que des bonnes choses pour la suite, leur nouvel EP est d’ailleurs disponible depuis mars 2010. Ce groupe devrait séduire tout les fans de la récente vague de Deathcore technique aux nombreux représentants !
1 COMMENTAIRE
Matt666 le 19/07/2010 à 19:36:43
pourtant j'aime bien le deathcore...
Mais ce son de batterie, m'enfin !! Beaucoup de mal. Fin bon, ce n'est que mon avis...
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