Hord - The waste land

Chronique CD album (50 minutes)

chronique Hord - The waste land

Hord avait mis le paquet niveau promo pour la sortie de leur album The waste land: quand on est lecteur du webzinat français, on ne pouvait pas passer à côté de cet objet produit par un guitariste de Textures.

 
Rien que cette première information fait saliver...
Quand on connait, en plus, la qualité du groupe avec «Reborn from chaos», on commencerait presque à baver.
Alors on prend un kleenex pour s'essuyer la bouche et on en prépare un autre pour le reste au cas où...
 
Désolé pour cette image manquant d'élégance, mais on retire beaucoup de plaisir à l'écoute de cet album. Si la touche néo était sensible auparavant, elle a quasiment disparu  (un petit riff de temps à autre et il n'y a plus la moindre trace de scratches) cette fois pour un métal plus violent, plus direct, et bien plus sombre.
 
Et quand on y pense, les défauts soulevés sur le premier opus s'effacent à chaque fois qu'on avance : "Unreal city" sort le grand jeu avec un chant mélo qui est ici extraordinaire (tout comme sur "Epidemic", "The watcher"). On reprochera juste de le sortir un peu trop facilement.
A contrario, les hurlements sont bien calés et ne sont plus les réponses simplistes à des blancs comme sur le précédent opus.
 
Tout cela sans compter sur des musiciens de talent qui ont des influences incontestables : Textures (autour de la 1ère minute de "A heap of broken images"), Meshuggah, SYL, Mnemic.
A force d'écoutes on découvre un album plein de personnalité, sur lequel on ne trouve pas beaucoup de reproches à faire, et dont on se délecte de la richesse : 
-des structures mouvantes 
-des riffs qui nous mènent par les cervicales
-d'un son parfait et même carrément surpuissant.
 
Et même si le groupe reprend l'habitude de caler un titre "soft" ("The burial of the dead" et sa guitare acoustique) avec un chant à la Nickelback (aïe), on en vient à trouver cette pause salvatrice tant l'orage musical des pistes environnantes est puissant : ce n'est pas l'introduction death de "Through the ashes" qui me contredira). La clôture mosheuse en plaquera plus d'un...
 
Cet album au concept qui m'a échappé (autant être sincère) mais qui décrit un monde post-apocalyptique (sujet assez commun dans notre monde musical) s'achève sur "The grand expedition" (10 min) entre acoustique et électrique, beuglements et chant clair : le tout tient la route et ne lasse pas, même après les 7 minutes de "The waste land".
Il faut avoir l'audace de placer 17 minutes en fin d'album et surtout avoir un contenu qui tient la route : Hord a essayé et l'a fait.
 
Les 50 minutes de cet opus passent très rapidement.
Je vous le dis en toute élégance : il y a même de quoi entamer un 2e paquet...
photo de Tookie
le 14/03/2011

4 COMMENTAIRES

cglaume

cglaume le 14/03/2011 à 13:17:46

En plus Hord est en passe de bénéficier d'un complément d'exposition sur le Volume N°2 de la compil "Combat Nasal" ...

Tookie

Tookie le 14/03/2011 à 13:24:37

Et dans la dernière compil' en date de French Metal (dont la chronique est à venir)

Ukhan Kizmiaz

Ukhan Kizmiaz le 14/03/2011 à 17:53:21

C'est fou comme ça revient fort le chant " à la Nickelbag" hin !

ChrisEscher

ChrisEscher le 19/03/2011 à 10:36:37

Et j'ajouterai en plus que le groupe va assurer la première partie de Sybreed à Montpellier fin avril. Grosse affiche en perspective pour les héraultais et les gardois motivés. Sinon très bon album des HORD, bien plus abouti que le premier.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

anonyme


évènements

  • Planet of Zeus + guests au Petit Bain à Paris le 6 mars 2025

HASARDandCO

Eighteen visions - Vanity
Garmarna - Förbundet