Sinister - Syncretism

Que faire pour briser la routine quand on est des vieux saligos à la barbarie légendaire, depuis presque 30 piges ?

Et bien faire péter l'orchestre pardi !

Allez hop, on sort le tsoin tsoin (un clavier quoi, tenu par Carsten Altena des guignols de The Monolith Death Cult) et les fans vont s'esbaudir, limite se pâmer devant tant de prises de risque.

Et puis tiens, si on changeait de bassiste (il était pénible l'autre) et qu'on recrutait un sixième membre : ça fera unis comme les cinq doigts de la main.

Nan mais j'ai l'air moqueur, je sais. En réalité la combine symphonique est sacrément bien placée et dosée sur ce Syncretism. Aucun phagocytage de tronçonnage à l'horizon donc. Les bœufs ne sonnent pas encore comme Epica. Kloosterward ne ressemble toujours pas à Simone Simons.

Au fait, vous voulez savoir ce que signifie Syncretism ? 

Non ? Je m'en doutais.

Pas grave. Car l'important sur cet album est son côté mur en béton blasphématoire qui nous fait bouffer le trottoir. Celui qu' on aimerait, à chaque écoute d'un album de Death, se prendre dans la poire.  

Bon je vais arrêter là la farce et faire une vraie chronique de méchant qui se respecte :

Ambiancé, affûté, malsain, porcin, morbide, putride, lugubre, insalubre, brutasse, vorace, pesant, bruyant, explosif, intensif, riffs de maboules, haleine de goules, chant caverneux, ignominieux, furibard, esprit du pillard, torture pour popeux, crapoteux, Vlad Tepes, viole l'abbesse, brûle la sorcière, pas une croisière, arsenal, réussite anale... oups : totale.

DEEEAAAATH

MEEETAAAL

KIIIICK TAAAA

RAAACE

Ps : et si avec tout ça je ne rentre pas dans le panthéon des chroniqueurs français du Web (car c'est mon objectif secret, en fait), c'est à désespérer.

Crom-Cruach

le 26/05/2017