As Light Dies - The Laniakea Architecture vol.II

Chronique CD album (45:23)

chronique As Light Dies - The Laniakea Architecture vol.II

Mes découvertes d'Alien Syndrom 777, d'Asciimov et Deemtee m'ont, par ricochet, amené à m'intéresser à As Light Dies. Le point commun entre ces quatre groupes ? Óscar Martín, aka NHT. Après de longues discussions et un pugilat avec mon banquier, j'entrais en possession de l'édition collector du nouvel album, The Laniakea Architecture - Volume II, le premier depuis 2014, de la formation madrilène.

 

The Laniakea Architecture vol.II

 

Cette dernière existe depuis 1999, les plus sagaces d'entre-vous l'aurons reconnu sur le tribute à Enslaved, Ond, reprenant « As Fire Swept CleanThe Earth ».

 

The Laniakea Architecture s'ouvre sur un « Falling Apart », de manière plutôt originale avec un audacieux mélange entre Black, Death et Djent, porté par une grosse voix masculine. La dynamique est malheureusement brisée dès le deuxième morceau, un monologue sans musique, en espagnol, d'un peu plus de trois minutes. Comme le laisse deviner son titre, "Celephaïs" évoque un voyageur qui reste éternellement dans la cité en bordure de la mer Cérenerienne, référence au cycle des rêves de Howard Phillips Lovecraft. Fort heureusement, la suite sera plus fluide, le flot musical ne sera plus interrompu durant la grosse demi-heure qui suit.

 

Même si musicalement les deux formations n'ont pas grand chose à voir, la manière dont As Light Dies s'affranchit des standards pour puiser son inspiration dans différents courants stylistiques pour proposer un Metal extrême personnel, m'a rappelé la façon de composer des Enfants De Dagon.

 

Violons virevoltants , chant d'ursidés, piano, syncopes, voix féminines, riffs tordus viennent s'entre-choquer dans un maelström qui convoque parfois l'esprit des explorateurs stellaires d'Arcturus. Quant à eux, les deux courts intermèdes instrumentaux, en particulier »Esus Agápē », apportent un côté Folk à l'ensemble. La musicalité et le talent d'écriture du groupe sont indéniables, The Laniakea Architecture se présente comme un ensemble cohérent, propice au voyage cérébral en compagnie d'Óscar Martín mais je n'ai jamais pu, malgré de nombreuses écoutes, me défaire de l'idée que j'avais parfois affaire à des groupes pratiquant des styles différents. Mais cette sensation, je le répète n'enlève en rien les nombreuses qualités du disque.

photo de Xuaterc
le 22/06/2023

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