Carcass - Heartwork
Chronique CD album

- Style
Death Mélo - Label(s)
Earache - Date de sortie
18 octobre 1993
écouter "Heartwoek"
Retrousse les manches de ton slip Cromy et ne fais pas attention aux tâches que tu laisseras dessus.
Car tu vas te fritter avec un skeud emblématique et angulaire.
Je surkiffe tous ces adjectifs pour parler de musique suramplifiée.
Juste la pochette made in Giger, en mode Peace And Love : tout le monde pige bien le 36 ème degré ou bien ? Avec ce mixage qui te récure les trompes d’Eustache, chacun se dira que les Rosbifs ont évolué vers plus de fluidité.
N’importe quoi.
Si évolution, il y a eu, c’est uniquement vers moins de rapidité.
En 1993, il y avait qui pour contrecarrer tout ça ?
J’vous le demande…
Bon, Morbid Angel et son Covenant.
Mis à part les Floridiens, j’veux dire ?
Car Heartwork demeure un énorme blindage de Death super mélo et super féroce qui se racle un minimum la soupière pour pondre des titres qui te restent dans la caboche.
Le riffing ? Un truc de malade. De quoi balancer 4 albums différents pour les plus fainéants. A croire que Amott ne fera plus que du recyclage, après, avec Arch Enemy.
Le cakos se tirera du groupe juste après l'enregistrement de l’album, d’ailleurs.
Et Heartwork démarre et demeure tout en puissance à fond de cymbales martyrisées et de chant de crevard.
On dérouille en mode mid tempo quand la rythmique redoutable commence juste à s’accorder avec la guitare. Le solo est too much sur la première plage ? Accroche toi bien à ta serviette car tu vas manger la dune.
Alors, tu te te crois dans un cirque ? Grave erreur petit puceau du Death.
Car Heartwork est un manège à sensations perpétuelles. Boosté par une prod made in Colin Richardson d’une propreté assez bluffante, le skeud ravira encore tout amateur de Death actuel.
Si on prend juste "This Mortal Coil" pour exemple.
Le titre tartine une série de rythmes variés. Commençant par une intro intense, virant par à un passage cavalant à la Iron Maiden en déviant vers un break badass assez sidérant.
Il est facile de considérer ce genre de compositions comme classique à la lumière de groupes actuels mais Carcass vient d'une époque où la mélodie était moquée chez les barbares.
Et puis le chant crache sa bile grondante en permanence, évitant au skeud toute masturbation progressive dans lequel les gars auraient pu se complaire.
Avec Heartwork, les Rosbifs ont simplement établi de nouveaux standards difficilement dépassables par la suite.
En résumé : indispensable
7 COMMENTAIRES
cglaume le 08/10/2023 à 07:28:45
En 1993, sans parler du Individual Thought Patterns de Death qui te parle sans doute moins, il y a eu l'excellent The Nocturnal Silence de Necrophobic.
M'enfin on est d'accord, Heartwork c'est du haut de chaîne alimentaire
(Ah et sinon il y a eu d'excellents Arch Enemy, comme la tuerie Burning Bridges)
Crom-Cruach le 08/10/2023 à 09:06:26
C'est bien ce que je dis : "à part Morbid Angel". :)
Arrache coeur le 09/10/2023 à 09:29:14
J'ai tellement été traumatisé par les trois précédents (surtout "Symphonies of Sickness" qui m'a joyeusement terrorisé pendant toute la fin de mon adolescence) que je n'ai jamais réussi à entrer pleinement dans ce Heartwork. Sans doute à cause de l'époque où ce style était copié sans vergogne par tous les groupes de mélo death auxquels je n'accrochais absolument pas. Je vais essayer de me le glisser à l'occas' vu que je me suis un peu assagi avec le temps haha.
korbendallas le 11/10/2023 à 14:53:29
A part Morbid Angel (oui !), un certain "North from here" est sorti cette année là également ... :)
cglaume le 11/10/2023 à 18:04:08
Laisse korben, il ne nous entend pas :D
Crom-Cruach le 12/10/2023 à 11:00:47
ça vaaaaa, y'a eu aussi "Enemy of The Sun" de qui On Sait, "Happy Nation" de Ace Of Base et surtout "Walthamstow" de East 17.
korbendallas le 16/10/2023 à 07:24:30
Cglaume, c'est ça les crusts, ça découvre sur le tard :):):)
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