Desekrator - Metal For Demons
Chronique CD album (32:56 )
- Style
Thrash Metal pour démons - Label(s)
Hammerheart Records - Sortie
1998 - Lieu d'enregistrement Grieghallen Studio
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Norway hidden treasures part 4
DesekratoR
Metal For Demons
Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que l'on ne va pas avoir affaire à un album de Prog Rock. Non, il s'agit plutôt d'une récréation Thrash à la teutonne que se sont offert six musiciens issus du Black Metal de Bergen, entre 1996 et 1998, même si seulement trois apparaissent dans « l'artwork ». Enslaved, Gorgoroth, Orcustus, Bömbers pour n'en citer que quelques-uns.
Il ne faut pas chercher midi à quatorze heure, et tenter de trouver du sérieux dans ce disque. Même au niveau de l'interprétation et de la production. On est plus proche d'une bandes de potes qui se sont réunis autour de bouteilles de Jack, ont branché les ampli et balancé une tripotée de riffs qui fleurent bon les d'sous de bras, la testostérone et l'alcool frelaté. Metal For Demons est l'exemple typique d'un phénomène qui a touché l'industrie musicale à cette époque, il suffisait de venir de Norvège, de compter dans ses rangs un ou plusieurs musiciens plus ou moins connus, pour qu'un label accepte de sortir le disque en dépit de toute qualité.
Dix titres de 2'05 à 4'09 pour une durée totale de moins de trente-deux minutes. Malgré son manque de sérieux affiché et revendiqué, Metal For Demons est un album des plus solides. Alors oui, ce n’est pas le disque du siècle, il n’est pas une pierre angulaire du genre, mais il n’a pas vocation à le devenir. Il s’agit plutôt du disque parfait pour déguster sa 8’6 chaude et sa merguez au barbecue. Les vocaux font preuve d’une grande variété, trois des six musiciens impliqués se partagent le micro. Les riffs sont des plus classiques pour du Thrash, rappelant parfois ceux de Kill’EM All. Mais, on tient là le principal défaut de Metal For Demons, les parties de guitares s’enchaînent, sans réelle cohérence, la spontanéité se fait au détriment de la composition, avec plusieurs écarts vers le Black Metal.
Un album qui se savoure une bière à la main, le cerveau laissé à l’entrée. Rapidement écouté, quelques passages de headbang, et un disque rapidement oublié sur son étagère.
4 COMMENTAIRES
Crom-Cruach le 16/10/2022 à 11:39:30
Très belle repro du navire d'Osberg sur la pochette !
Xuaterc le 16/10/2022 à 16:56:24
Est-ce un Drakkar?
Crom-Cruach le 17/10/2022 à 16:04:39
"Métoutafé !! " (Oleg de Normandie)
Xuaterc le 18/10/2022 à 10:07:45
Alors,si Oleg le dit..
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