Exeter - Grey Noises, White Lies
Chronique CD album (50 minutes)
- Label(s)
Engineer Records - Sortie
2009
7.75/10
Basé au Texas, Exeter est un quatuor sortant son premier album intitulé "Grey Noises, White Lies". Premier album certes, mais le groupe a déjà un beau petit activisme derrière lui, avec entre autres, un EP, des participations à des compiles ou encore un tribute à Failure. Et de Failure, il en sera souvent question durant l'écoute de ce premier album. Effectivement, Exeter fait partie de cette vague de groupes assez rares se revendiquant du courant Space Rock, dont l'un des représentants les plus emblématiques fut effectivement Failure.
Dès les premières notes, les premiers sons de l'excellent morceau d'ouverture "Bittersweet Vanity" on ressent la touche space rock. Le côté aérien et onirique ressort par tous les pores du groupe texan et l'aspect shoegaze du style prend toute son ampleur avec l'association des guitares dressant un véritable mur sonore et sonique sur chaque piste. Mike, chanteur/guitariste, a un timbre de voix assez proche de celui de Stephen Brodsky de Cave In, relativement flagrant sur "Everyday Parade" qui partage d'ailleurs quelques ressemblances avec un certain "A Perfect Pitch Black"…Ce timbre de voix aérien et mélodique, associé aux murs sonores et à une base rythmique dense et plombée font de chaque piste un moment intense et prenant.
S'articulant sur onze morceaux, dont un éponyme instrumental, l'album s'écoute agréablement tout le long et le groupe parvient à donner cette impression de voyage intersidéral-futuriste. Tantôt mélancoliques ("The Romantic", la magnifique "Red Dress"), tantôt énervées ("Widowmaker"), d'autre fois complètement onirique ("Numb", le final "Planet X"), mais par-dessus tout toujours mélodiques et rêveuse, les compositions s'enchaînent parfaitement. Rarement ennuyeuses, elles ont de temps en temps un sentiment de déjà entendu perceptible. Sentiment amplifié par la ressemblance avec Failure entretenue par le quatuor Texan. Et d'ailleurs, on ne pourrait ne reprocher que cela au combo.
Très ancré dans la tradition space-rock des 90's, ce premier album d'Exeter est un voyage à la fois dans l'espace, mais aussi dans le temps. Mélodiquement très réussi, "Grey Noises, White Lies" caresse l'oreille et flatte les sens. Malgré tout, le groupe jouit un peu d'être l'un des rares représentants du genre, ce qui lui apporte un peu d'indulgence, notamment vis-à-vis des ressemblances avec Failure.
Dès les premières notes, les premiers sons de l'excellent morceau d'ouverture "Bittersweet Vanity" on ressent la touche space rock. Le côté aérien et onirique ressort par tous les pores du groupe texan et l'aspect shoegaze du style prend toute son ampleur avec l'association des guitares dressant un véritable mur sonore et sonique sur chaque piste. Mike, chanteur/guitariste, a un timbre de voix assez proche de celui de Stephen Brodsky de Cave In, relativement flagrant sur "Everyday Parade" qui partage d'ailleurs quelques ressemblances avec un certain "A Perfect Pitch Black"…Ce timbre de voix aérien et mélodique, associé aux murs sonores et à une base rythmique dense et plombée font de chaque piste un moment intense et prenant.
S'articulant sur onze morceaux, dont un éponyme instrumental, l'album s'écoute agréablement tout le long et le groupe parvient à donner cette impression de voyage intersidéral-futuriste. Tantôt mélancoliques ("The Romantic", la magnifique "Red Dress"), tantôt énervées ("Widowmaker"), d'autre fois complètement onirique ("Numb", le final "Planet X"), mais par-dessus tout toujours mélodiques et rêveuse, les compositions s'enchaînent parfaitement. Rarement ennuyeuses, elles ont de temps en temps un sentiment de déjà entendu perceptible. Sentiment amplifié par la ressemblance avec Failure entretenue par le quatuor Texan. Et d'ailleurs, on ne pourrait ne reprocher que cela au combo.
Très ancré dans la tradition space-rock des 90's, ce premier album d'Exeter est un voyage à la fois dans l'espace, mais aussi dans le temps. Mélodiquement très réussi, "Grey Noises, White Lies" caresse l'oreille et flatte les sens. Malgré tout, le groupe jouit un peu d'être l'un des rares représentants du genre, ce qui lui apporte un peu d'indulgence, notamment vis-à-vis des ressemblances avec Failure.
1 COMMENTAIRE
Plunk le 12/03/2010 à 23:43:26
Merci pour cette découverte. ;-) J'aime beaucoup Failure et Hum (autre trésor perdu des 90's qui officiait dans un style assez similaire) et je suis ravi de voir que ces groupes un peu oubliés ont quand même influencé quelques gens.
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