Giöbia - Plasmatic Idol

Après 4 ans de (relatif, il y a eu la réédition de Magnifier) silence, les Italiens de Giöbia sont de retour. La pochette psychédélique en dit déjà beaucoup sur le contenu musical de se nouvel album, voyage dans des sphères aériennes et spatiales...
 

L'instrumental « Parhelion » lance le disque, il est truffé de synthés à l'ancienne qui se taillent, ici la part du lion même si les autres instruments sont également présents, on pense à de la musique à synthé des années 70 comme le groupe Space ou à la BO de Midnight Express et son « The chase ». Le chant arrive avec l'assez lent, mécanique et aérien, « In The Dawn Light », il est à l'habitude du groupe (ou tout du moins comme sur Magnifier) lointain. « Plasmatic Idol » est un court instrumental, aérien et psychédélique, joué uniquement par des claviers. L'intro d'« Haridwar » me rappelle fortement « Sweet child o'mine » de Guns'n Roses même si les 2 morceaux sont très différents, on va très rapidement vers de l'aérien psychédélique ici qui penche du côté de la fin des 60's et on note solos d'orgue et de synthé. « The Escape » est très psyché et la voix y est ultra lointaine. L'instrumental « Far Behind » fait par moments penser à Deep Purple (un Deep Purple qui aurait fumé ou gobé un LSD) et à d'autres moments (ultra aériens) c'est à Pink Floyd que l'on pense. « Heart Of Stone » commence sur du violon puis on a un mid tempo avec de la guitare acoustique, la voix est à nouveau truffée d'effets, plus loin il y aura un solo de synthé spatial. L'album se termine par le morceau le plus rapide et pêchu du disque avec « In The Mirror House » qui commence sur un sample de dialogue.

Giöbia continue de nous emmener en voyage dans son propre espace psychédélique, voyage auquel il faut se laisser prendre pour profiter de la musique du quatuor italien et donc de cet album. Amateur de space rock et de psychédélisme vintage ce disque est fait pour toi !
 

Plasmatic Idol est disponible en CD digipak et vinyle (noir, vert fluo, rose avec splatter et test press)

Papy Cyril

le 06/02/2020