Heretic Warfare - Hell on Earth

Amis de la haine et de la brutalité, coucou.

Car avec les Allemands célébrés présentement, vous allez ramassé vos dents.

Prenez la délicatesse suédoise d’un Vomitory et la gentillesse d’une légende comme Vader sans la variété que peut ébaucher parfois le combo polonais, mélangez le tout dans une marmite de guerre nucléaire et vous obtiendrez le premier skeud de Heretic Warfare.

Toi qui aime les compos tortueuses voire lourdingues à la mode américaine boueuse-dégueulis, fuis pauvre fou.

Car ici l’ambiance, c’est char d’assaut et mines antiperso.

Rapide plus que de raison sans tomber dans le broutal gloubiboulga, Hell On Earth s’apprécie pour ce qu’il est : un défouloir qui mitraille tout ce qui bouge.

Les mecs ont dû se dire sans cesse en composant : okay, il sympa ce morceau mais sérieux il manque de blast.

Tout en restant parfaitement audible. Et c’est là que la plaque acquiert ses lettres de noblesse.

L’effet de l’album se fait sur la longueur. Car petit à petit émergent des respirations rythmiques au milieu du carnage.

De petites détails renvoyant aussi à un Behemoth/Slayer d'avant égaient alors l’holocauste. Yep, on a vite pigé que le peu de dissonance présent dans "Black Rage" n’est là que pour nous faire dire : « en fait, ce ne sont pas que de gros bourrins les copains germains ».

En effet, la plupart du temps, la sulfateuse fume de devoir balancer tant de bastos.

Contaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaact ! Oserai-je hurler au milieu de mon salon.

Mais au contraire du Major Alan Dutch Schaeffer et de ses potes chassés par un crabe rasta de 2m20, Heretic Warfare ne gâche aucune munition.

Crom-Cruach

le 29/01/2025