Hitch - Clair.Obscur
Chronique CD album (40:43)
- Label(s)
Vlas Vegas Records - Sortie
2009 - Lieu d'enregistrement Track Kortrijk
- écouter "Art nouveau!"
8/10
3 ans après un We are electric! très sympa, les Belges de Hitch font leur retour en fanfare avec une nouvelle excellente sortie, au doux nom français "Clair.Obscur".
De français, nous aurons également le titre "Art nouveau!", qui ouvre ce disque de la meilleure des façons : après une intro en stéréo la basse gronde et on démarre sur un rock relativement sombre, où la guitare ne s'impose que sur le "refrain", ou lors des soli. La basse a la part belle, sur ce premier morceau, mais ce sera également le cas sur pas mal d'autres ("We where all wrong", This is where it ends", etc...) : chaque instrument, y compris la voix, a sa part d'importance dans la musique du groupe. D'ailleurs, c'est un régal de réentendre la voix de Mich, qui sait être revendicative quand il le faut, parfois plus calme ("We where all wrong"), ou bien plus énervée ("Dance dance dance"), et toujours avec un petit effet dessus, que ce soit de la disto, de la réverb, ou autre.
Dûr dûr d'assimiler toutes les chansons d'une seule traite, la force du groupe étant sa facilité à naviguer entre noise burnée, rock indé, et mêmes titres aériens comme l'atteste "Burn this place", chanson lancinante basée sur un riff de gratte simple mais ultra efficace, placée en avant-dernière position ; avant un "The paper beast" cloturant l'album d'abord sur un déluge de larsens, puis sur une lente descente nous permettant de digérer un peu ce que l'on vient de se prendre dans les oreilles.
Mais avant ce final, on aura pris son pied sur des morceaux énormes comme "Chocking on air", titre noisy au possible mené de main de maitre (le mastering de Alan Douches n'y est sûrement pas pour rien), ou encore le très énervé "Dance dance dance", où le chanteur hurle comme il le fait rarement.
La touche de Hitch, c'est également cette disto sur la guitare, bien reconnaissable, et qui n'est pourtant pas forcément belle (aigue, limite criarde parfois suivant les riffs joués). Mais dans la musique des Belges, elle prends toute son ampleur, et pas mal de riffs, basés sur cette distorsion ("Carbon wheels", "Dirty trixxxxxxx", "The day kid C bit the dust",...) sont sacrément accrocheurs.
On peut également parler rapidement de l'artwork made in Knapfla, très classe (et pourtant, avec des animaux, cela aurait pû être vite "beauf") et sobre, qui embellit de la meilleure des façons ce digipack.
Hitch reste donc la valeur sûre du rock au sens large bourré de noise, qui donne certes du fil à retordre pour ingurgiter la totalité de leur musique, mais qui au final se révèle particulièrement joussive au bout de plusieurs (nombreuses ?) écoutes.
De français, nous aurons également le titre "Art nouveau!", qui ouvre ce disque de la meilleure des façons : après une intro en stéréo la basse gronde et on démarre sur un rock relativement sombre, où la guitare ne s'impose que sur le "refrain", ou lors des soli. La basse a la part belle, sur ce premier morceau, mais ce sera également le cas sur pas mal d'autres ("We where all wrong", This is where it ends", etc...) : chaque instrument, y compris la voix, a sa part d'importance dans la musique du groupe. D'ailleurs, c'est un régal de réentendre la voix de Mich, qui sait être revendicative quand il le faut, parfois plus calme ("We where all wrong"), ou bien plus énervée ("Dance dance dance"), et toujours avec un petit effet dessus, que ce soit de la disto, de la réverb, ou autre.
Dûr dûr d'assimiler toutes les chansons d'une seule traite, la force du groupe étant sa facilité à naviguer entre noise burnée, rock indé, et mêmes titres aériens comme l'atteste "Burn this place", chanson lancinante basée sur un riff de gratte simple mais ultra efficace, placée en avant-dernière position ; avant un "The paper beast" cloturant l'album d'abord sur un déluge de larsens, puis sur une lente descente nous permettant de digérer un peu ce que l'on vient de se prendre dans les oreilles.
Mais avant ce final, on aura pris son pied sur des morceaux énormes comme "Chocking on air", titre noisy au possible mené de main de maitre (le mastering de Alan Douches n'y est sûrement pas pour rien), ou encore le très énervé "Dance dance dance", où le chanteur hurle comme il le fait rarement.
La touche de Hitch, c'est également cette disto sur la guitare, bien reconnaissable, et qui n'est pourtant pas forcément belle (aigue, limite criarde parfois suivant les riffs joués). Mais dans la musique des Belges, elle prends toute son ampleur, et pas mal de riffs, basés sur cette distorsion ("Carbon wheels", "Dirty trixxxxxxx", "The day kid C bit the dust",...) sont sacrément accrocheurs.
On peut également parler rapidement de l'artwork made in Knapfla, très classe (et pourtant, avec des animaux, cela aurait pû être vite "beauf") et sobre, qui embellit de la meilleure des façons ce digipack.
Hitch reste donc la valeur sûre du rock au sens large bourré de noise, qui donne certes du fil à retordre pour ingurgiter la totalité de leur musique, mais qui au final se révèle particulièrement joussive au bout de plusieurs (nombreuses ?) écoutes.
1 COMMENTAIRE
Tookie le 22/07/2009 à 09:04:40
Enorme accroche en live beaucoup plus rock'n'roll que sur cd ! Mais un excellent groupe!
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