Humiliation - Infantry

Chronique CD album

chronique Humiliation - Infantry

« Tu connais des groupes de Death de Malaisie toi ?

- Ben oui évidemment, je ne connais que ça !! J’ai été bouffé chez Abdullah Shah le 31 août dernier. Car c’est le pays montant pour tout ce qui est Death en ce moment me disait justement Al-Sultan Abdullah Ri’ayatuddin Al-Mustafa Billah Shah ibni Almarhum Sultan Haji Ahmad Shah Al-Musta’in Billah, avec son chapeau tout chelou. »

 

Sérieux, vous n’en avez pas marre des chroniqueurs qui se la jouent tellement top undergrounds qu’on dirait qu'ils sont nés dans une salle de répet’ aux murs couverts de boîte d’œufs alors que Possessed venait d’enregistrer sa première démo dans le dit studio en question ?

Perso la Malaisie, je sais même pas où c’est. Et il y a encore peu, je pensais que c’était le nom d’une maladie vénérienne.

« Ah toi, vu ta tête, t’as niqué Lezzie.

- Ah bon comment tu sais ?

- Ben ça se voit que t’as choppé le mal à Lezzie ! »

 

Oui c’est nul. Et bien, faites en des blagues qui vont bien, vous.

 

Pour l’humour, Humiliation est nul aussi. Les gars jouent du OSDM depuis plus de dix ans avec une flopée de splits comme il convient à des Deathsters qui ne sont pas des hipsters parfumés de chez Dolorem Records.

 

Ça va, je déconne.

 

Du coup, la blague est absente de ce Infantry à la pochette toute pourrie mais au contenu foutrement efficace.

La guerre est la thème de prédilection des gaziers. Et oui, n’importe quel teubé sait que pendant la bataille de Malaisie lors la Seconde Guerre mondiale, le pont Gemencheh (tiré du septième morceau), près de Gemas, a été le théâtre d'une bataille féroce entre l’Armée Impériale japonaise et la Force Impériale australienne.

 

Non ? Espèce de gros nase.

 

La production est fichtrement guerrière, aussi. Déjà celle de XI : Triumphant en 2020 ne prêtait pas à la galéjade.

Ainsi, le son est lourd, lorgnant vers du Obituary sans l’eau de toilette actuelle. La grosse basse se mêle aux deux guitares, qui, sans pondre des théories révolutionnaires en mode tech, se font parfaitement brutales et efficaces.

Les gars d’Humiliation sont de très bons élèves appliqués avec ce supplément de couleur locale bien crapoteuse. "The Evoke" fait donc immanquablement penser à du vieux Bobolt période War Master. En remontant un peu dans leur pléthorique discographique, on se rend vite compte que les Anglais sont la référence ultime du combo.

 

Ah ben, j’ai pas bien détaillé les morceaux, oui. Mais, c'est du oldskull baby donc : faut juste l'écouter.

photo de Crom-Cruach
le 21/06/2023

3 COMMENTAIRES

cglaume

cglaume le 21/06/2023 à 07:49:58

Old school chronique avec de la gadoue plein les bottes : y a bon !

8oris

8oris le 21/06/2023 à 14:02:02

J'ai cru voir un cromy-day!

cglaume

cglaume le 21/06/2023 à 16:10:16

Tiens, Titi est de sortie 😁

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