Lamb Of God - Sacrament

Chronique CD album (44:58)

chronique Lamb Of God - Sacrament

Petite présentation : Lamb Of God s´appelle comme ça depuis leur passage chez Prosthetic Records pour qui ils ont sorti deux de leurs disques dont « As The Palaces Burn » qui les propulsa sur la scène internationale (merci Devin Townsend pour la prod, et Revolver pour la pub) et chez Epic. Donc avant "News american Gospel" qui marque les débuts de LOG dans une grosse maison de disque, ils ont sorti divers choses : split et cd éponyme sous le nom Burn the priest.

 

Mark Morton avait annoncé lors d´une interview que "sacrament" allait être un nouveaux départ. Bah au moins lui il n´a pas menti.

Putain quand le morceau "redneck" a été mis à disposition de nos oreilles, quelle claque, quel bonheur, quel changement ! Enfin ce n'est pas réellement du changement mais une immense évolution (que je pense logique) dans la sonorité qu´ils donnent à l´album.

 

Rien que la promo : Pure american metal annonce elle aussi la couleur et ce sera rouge barré d´une croix bleue étoilée blanche. Et moi un gros son de ricain sudiste ça me convient nettement plus ; surtout quand l´on sait que côté musique ça reste toujours aussi bon, le style n´a pas trop changé ; c´est un peu plus direct, plus facile d´accès, on a le droit à un death-metal (petit pas du gros brutos made in Brésil ou Pologne) teinté de thrash moderne mais renforcé cette fois-ci au gros vulgaire power-metal ricain ; certains vont me dire que le son d´avant était déjà orienté power americain mais là on a presque l´impression d´entendre du Pantera. Les solos son de la veine heavy US bien composés et bien intégrés aux morceaux, le reste des guitares tapent dans le metal moderne. La voix officiant se raproche de celle de Phil anselmo (avec une tendance à aller plus dans un registre death) sans le coffre, mais plus fluide et moins grossière et plus groovy (à part pendant certains hurlements ou il s´embourbe un peu), et certains refrains sonnent déjà comme des hymnes dans la fosse. Je trouve dommage que le batteur balourde ses patterns les un après les autres sans transition, aussi bonnes que méritent toutes ses parties de batterie. ou alors c´est le mixage qui la mets trop en avant.

 

Au final on à le droit à un album avec des compos plus faciles d´accés hyper efficaces (le refrain sur "Forgotten (Los Angeles)" est quand même monstrueux avec ses choeurs de gros rednecks bien rentre dedans, et son flot doit vraiment massacrer en live c´est implacable), sans doute moins travaillé donc plus direct, et un son un peu plus personnel (tout est relatif, Pantera a déjà grandement défriché le terrain) burné sauce americana.

Je ne pouvais pas finir cette chronique de Lamboy Of Hell sans un jeu de mots.

photo de Sepulturastaman
le 03/10/2006

1 COMMENTAIRE

sepulturastaman

sepulturastaman le 09/04/2008 à 17:34:03

Avec le temps je trouve que c' est un album soufflet, c' est trés bon chaud, amis dans le temps ça retombe c' est pour ça qu' aujourd'hui je baisse ma note à 6,5/10

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