Les Spritz - Payaso
Chronique CD album (26 minutes)
- Style
Noise instrumentale - Label(s)
Lemming records - Sortie
2010
7/10
Les Spritz fait court avec "Payaso".
Je ferai tout aussi court, d'autant plus qu'il n'y a pas grand chose à dire sur cet album des siciliens.
Trio instrumental (il y a bien 2-3 "Hey!" sur le 1er morceau en guise de paroles) qui fait dans la noise tout ce qu'il y a de plus courant.
On s'éclate à l'écoute de la basse, d'une guitare sur laquelle on se hache les doigts, et une batterie qui nous concocte un sacré menu.
Des morceaux qui donnent le tournis ("Plinio fernando"), d'autres avec une trompette un peu malade ("Payaso", "Plinio fernando", "Satanetto" encore ou l'excellente fermeture sur "Glasnot").
Des accélérations un peu folles qui ne seront pas sans rappeler Le singe blanc (sur "Svernakovich" ou "Alfonso claps"), des rythmiques saccadées souvent associées à des breaks (notamment sur "Fuel on 12") qui permettent de ne pas s'ennuyer sur des plans trop proches les uns des autres.
On a même des passages plus lourds ("Emicrania") avec d'autres ambiants ou complexes ("Glasnot").
Il faut l'avouer, je suis loin d'être un connaisseur du style, vous l'aurez vite compris, d'autant plus que je ne connais pas le 1er opus des italiens : leur évolution sera donc impossible à juger.
Néanmoins, il ne m'est pas difficile de vous dire que ce "Payaso" est un objet plutôt accessible mais qui ravira vraiment les fans du style qui sauront en dégager toutes les subtilités qui ne toucheront pas les noobs du genre.
Nous serons malgré tout tous d'accord pour souligner un son qui parait brut, mais qui permet de dégager le travail des trois (et parfois quatre) instruments.
Alors, sans doute ne suis-je pas le plus qualifié pour vous le dire mais cet album est bon, et si vous n'avez aucune confiance en moi (et je vous comprends), vous pouvez toujours vous rendre sur le myspace du groupe pour en juger par vous même.
(Faut dire que l'avis de quelqu'un pensant que Les Spritz ne pouvaient être que des biscuits secs alsaciens traditionnels de Noël...)
Toujours est-il que cet opus est torché en 25 min. Soit 5 minutes de moins que cette chronique (sans compter les multiples écoutes auparavant). J'ai quand même tenté d'être un minimum professionnel non ?
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