Midnight Odyssey - Echoes Of A Celestial Ruin

Chronique CD album (03:00:46)

chronique Midnight Odyssey - Echoes Of A Celestial Ruin

Dans l’Underground australien, le personnage de Dis Pater est reconnue et respectée. Actif dans de nombreux projets, dont il est souvent le seul acteur, Midnight Odyssey peut être considéré comme son groupe principal, en activité depuis 2008, et ayant publié jusqu’à présent sept albums. Ceux qui nous intéressent aujourd’hui sont une trilogie entamée en 2020 et qui se conclut cet été avec la sortie de Echoes Of A Celestial Ruin, qui succède à Ruins of a Celestial Fire et Ashes from a Terrestrial Fall (2020 également). Trois albums donc, pour une durée totale de trois heures. Après le Nekromantische Hexentvm (Ta Megala Mysteria) que j’ai chroniqué il y a peu, même pas peur.

 

La musique proposée tout au long de ces trois albums est purement instrumentale et navigue entre Dungeon Synth et Ambiant, sans aucune trace de Metal. Un peu à la manière de Septicflesh avec Chaostar, le musicien a pris un des éléments constitutifs de sa musique, en a tiré le fil et poussé son exploration suffisamment loin pour donner naissance à près de cent quatre-vingts minutes de musique. Si vous êtes familier de l’œuvre pléthorique de Dis Pater, alors vous ne serez pas surpris de l’orientation musicale de cette trilogie, livrée au fan pour patienter jusqu’à la sortie de Biolume part 3 qui mettra fin à son tour à une autre trilogie, Biolume justement

 

Nombreux sont les musiciens de Black Metal qui se frottent à l’Ambiant ou au Dark Ambiant, rares sont ceux qui le font avec autant de réussite que l’Australien, et on ne pourra pas taxer ce dernier d’opportunisme. On peut noter une unité de son sur les trois volets qui nous convie à un périple entre vide sidéral, mélancolie et contemplation. Malgré le style pratiqué, la longueur des titres et l’aspect répétitif, l’auditeur ne s’ennuie pas, l’ensemble est terriblement dynamique. Le musicien affirme tirer son inspiration des vieux albums de Krautrock et la SF des années 70. On peut difficilement lui donner tort à l’écoute de ces trois albums. Il fait preuve d’un réel talent d’écriture, aussi solide que quand il compose dans son style de prédilection, le Black Metal atmosphérique auquel il nous a habitués.

 

Cette trilogie s’adresse en priorité aux amateurs des plans les plus Space Ambiant de la discographie de Midnight Odyssey. Si vous êtes aussi à la recherche d’une musique d’ambiance, pour vos parties de JdR med-fan ou futuristes, alors Echoes Of A Celestial Ruin, devrait également pouvoir vous satisfaire.

 

photo de Xuaterc
le 20/08/2022

2 COMMENTAIRES

Seisachtheion

Seisachtheion le 20/08/2022 à 11:35:08

Super projet, tellement buissonnant !
Pas de note ?

Xuaterc

Xuaterc le 20/08/2022 à 11:44:37

Oups, oubli corrigé, merci

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