My Silent Wake - And Everlasting Light
Chronique CD album (48:22)

- Style
Death/Doom - Label(s)
Dark Balance - Date de sortie
07 July 2010 - écouter via bandcamp
Voici une découverte bien sympathique que j’ai pu faire à l’écoute de ce IV Et Lux Perpetua des anglais de My Silent Wake. Pourtant le groupe n’en est pas vraiment à son premier coup d’essai puisque cet album est leur quatrième, en écartant tout ce qui est EP, DVD, splits et autre compilations !
IV Et Lux Perpetua est un album à la fois riche et aéré qui passe comme du petit lait, les morceaux sont vraiment bien diversifiés : on oscille entre des compos très influencées par le Death scandinave et d’autre beaucoup plus dousses et aériennes, voir psychédéliques comme sur « Journey’s End ». Les riffs sont toujours dans un registre assez lancinant tout en restant très accrocheurs, on ressent souvent le fantôme de Black Sabbath qui plane au-dessus des lignes de grattes. Ce genre de riffs bien mid-tempo qui vous trottent dans la tête, ceux qu’on se met facilement à fredonner dès la deuxième écoute, comme le thème de « Death Becomes Us » ou de « My Silent Wake » par exemple. Parce que oui, My Silent Wake ne s’énerve jamais vraiment et reste dans un registre assez modéré pour pouvoir passer très facilement de la lourdeur à la légèreté.
Les grognements bestiaux et autres riffs bien poisseux s’effacent, de façon plus ou moins soudaine, pour laisser place à des mélodies doomesques (quasiment gothiques parfois) d’un romantisme à peine surprenant de la part d’un combo anglais. Il est certain que le groupe n’invente rien, l’ombre pesante du My Dying Bride des 90’s reste omniprésente. Mais on ne va pas leur en vouloir, car ce qu’ils nous offrent est tout de même très bien ficelé et on s’y croit pour de vrai ! C’est un album qui convient complétement à cette époque de l’année, on n’a aucun mal à s’imaginer le vent froid hivernal nous envelopper, faisant tournoyer les feuilles mortes dans son élan… Ce n’est d’ailleurs pas qu’une image car on l’entend vraiment souffler ce vent sur « Between Wake and Sleep ». On se laisse gentiment porter, sans opposer de résistance.
Le combo nous offre donc une douce rasade de Death/Doom quelque part entre la mélancolie de My Dying Bride, des ambiances bien psyché à la Cathedral et le groove graveleux du Death mélodique scandinave.
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