Nile - What Should Not Be Unearthed

Environ tous les deux ans Nile sort un nouvel album, et tous les deux ans, je m'en coltine la chronique... Franchement, je sais pas pourquoi je m'obstine... tous les deux ans j'espère me prendre une grosse claque et tous les deux ans je dois essorer mon inspiration pour pondre la chronique d'un album décevant. Car oui, ce nouvel opus de Nile est chiant comme la pluie... ça vous étonne?

Si j'étais fainéant ou grincheux ou tout bonnement réaliste je vous inviterais à aller relire la chronique Core & Co d'At The Gates Of Sethu pour avoir une idée de ce dernier Nile... on écoute l'album de 2015 et on réalise qu'il ne varie quasiment pas d'une dièse ou d'un demi bémol par rapport à celui de 2012...

...qui n'apportait rien de plus que celui de 2009...

...qui n'apportait rien de plus que celui de 2007...

...qui n'apportait rien de plus que celui de 2005... 
Oulaaaah: mon disque est rayé? Ca va, c'est pas le seul.
 
Une production un peu plus rugueuse, soit. Des titres légèrement plus empesés, en effet... A part ça, on a rien à dire... ou plutôt Nile n'a plus rien à dire. La machine tourne rond, elle ronronne, réglée comme une horloge, le produit est bien calibré, mais ventre-saint-gris:
ON S'EMMERDE!!!

Ca tabasse, ça gueule, ça tricote du riff dans tous les sens, mais c'est le vide absolu. Du vu, vu, vu et revu à perte de vue.

What should not be unearthed? En effet, on n'aurait pas dû les déterrer. Bonne nuit et à dans deux ans pour le prochain album chiant d'un groupe grabataire depuis... 10 ans!!!

Et là, normalement, il faut une citation latine mais pfff... j'en ai marre!

Cobra Commander

le 02/10/2015