War For War - Čistý galenit
Chronique CD album (39:52)
- Style
Black Indus - Label(s)
HellStorm - Date de sortie
26 juin 2023 - écouter via bandcamp
Pas si nouvelle la dernière sensation Black Indus découverte par mes soins (merci Cyril), en provenance de République tchèque, Čistý galenit, septième album du duo War For War depuis 2006. On y retrouve Lord Morbivod multi instrumentiste qui officie aussi dans Stíny Plamenů et Trollech... mais aussi Lenka Machová de Ador Dorath. Des groupes et de la musique de ce genre, j'en ai écouté, des premiers soubresauts aux derniers avatars, de In the Streams of Inferno à Wandering in Concrete Valleys, mais chanté par une femme, jamais. C'est pourtant ce que proposent les Tchèques, mais ce n'est pas ce qui a attiré mon attention en premier lieu et j'ai été agréablement surpris lorsque j'ai lancé l'écoute.
Au gré de l'inspiration du musicien, War For War a toujours navigué entre True Black, en particulier à ses débuts, Black Indus, avec même un crochet par l'Aggrotech le temps de In Situ (2018). Dans le domaine du Metal, le mélange « le Belle et la Bête » est devenu un poncif, entre Nightwish ou Arch Enemy en passant pas Cradle Of Filth ou 6:33 entre autres, mais dans le Black Indus, la chose est originale, tout du moins de mon point de vue, ce qui permet de faire sonner suffisamment frais. La brutalité rythmique (tant au niveau du riffing, du chant d'ursidé que des tempos) et sonore se marie en permanence avec la délicatesse du chant opératique et la bizarrerie des arrangements industriels. Rien de bien original en soit au niveau des guitares et des claviers qui savent, à de rares moments, se faire plus mélodique, le temps d'un solo par exemple.
Les sept, parfois relativement long, titres de Cisty galenit, est remarquable et apporte sa pierre à l'édifice bâti pat le duo, et et ne souffre d'aucun temps mort, au contraire, j'ai été plusieurs fois surpris par la survenue de la fin de l'album. Après de nombreuses écoutes, mon sentiment à son égard es assez ambivalent, un peu comme pour Obsidian de Paradise Lost. Tous les éléments pour en faire un grand disque de Black Indus sont présents, mais il lui manque un petit « je-ne-sais-quoi » pour le rendre complètement indispensable. Et ce n'est malheureusement pas la présence de Lenka Machová derrière le micro, certes originale, permettra de changer cet état de fait.
1 COMMENTAIRE
cglaume le 16/10/2023 à 11:00:55
Y a pas de quoi mon Xuxu : désolé que l’album ait manqué de ce petit plus…
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