Wardehns - S/t
Chronique mp3
- Style
Crust Sludge - Label(s)
DIY - Sortie
2017
écouter "Fangs"
Keke fois vous écoutez un truc vite fait sur bandcamp en vous disant : c'est pas möl tout ça. Mais sans plus.
Mettant le bouzin de côté pour après.
Par hasard, vous rappelant de la belle pochette funèbre, z'y retourné, décontracté du pagne sifflotant presque, et là :
MANGE TA TAAAAARTE !!!
Le cri de guerre de tout bon amateur de musique trèèèèèès amplifiée.
Yep, le premier titre annonce la guerre bactériologique à grand renfort de larsens, d’imprécations sourdes et de rabadaboums rythmiques menaçants. La suite commence vite à schlinguer le Crust, l'intense, le Neo-Barbare, celui qui met des fers de combat au bout des rangeos pour survivre au milieu du Wasteland.
Intense, rapide et tendu, le croûtecore des Américains ne prêtent pas à la gaudriole, plus au vitriol. Mais leur brouet se délecte de remugles sludge. Ouiiiiii j'ai mal à mon OD, c'est le chant souvent double qui nous le dit. Mais la rage salvatrice, Wardehns ne s'en sépare pas une micro seconde.
Hop y nous collent même du violoncelle en fin de titre. fastoch comme artifice direz-vous mais ça choppe bien les glaouis tout de même.
"Fangs" débute comme un titre d' High On Fire. On pense entendre Matt Pike grogner juste après l'intro nervous breakdown. Mais on a le droit à encore bien plus agressif. Viscéral disons car les Ricains jouent avec leurs tripes à n'en pas douter.
Quoi ? Le boyau d'chat a été utilisé pendant des siècles pour faire des cordes d'instruments.
Toujours foncièrement ancré dans le Punk à (gros)clous, Wardehns ne débande pas d'une note avec la recette couplet/refrain classique mais diabolique. Le court solo sent la folie des mecs pas bien dans leur cigare. Le chant double fait des merveilles de cauchemar quand le pull rayé vert et rouge ne faisait rire personne. TERRIBLE.
L'album arrive au printemps 2018 qu'y m'ont dit les gaziers : croyez-moi, ça va tout déglinguer.
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