Warfuck - Diptyque

"Les autres y cassent la moitié, nous on continue, on casse tout."

Oui, on arrête les blagounettes démocratiques musicales car c’est le retour du duo lyonnais Warfuck.

Diptyque s’imposera, en effet cette année, comme un 49.3 ultra brutal qui pulvérisera toutes vos mentions de censure.

Dans cet hémicycle, on cause GRIND.

Et on cause fort.

La formation se fera encore excessive et sans Borne. On ne Marine alors aucunement avant de se faire désencercler les esgourdes par une première grenade vitrifiante.

Doté désormais d’une force de frappe terrifiante, Warfuck élimine alors les contestataires plus sûrement qu’un café au polonium. Car ici, le nucléaire est bien plus qu’un simple programme d’autonomie énergétique.

La karcherisation se base, en premier lieu, sur un riffing de maboule. Un soupçon de dinguerie infuse alors la politique pratiquée pour tout cramer.

Les sauvageons utilisent aussi des cassures de tibias rythmiques en légion. Sans pour autant que leur projet de loi ne tombe dans les effets de manche et le populisme bruitiste.

Les vociférations au micro ne ménagent pas une minute de SILENCE.

Et tout le monde en Paty.

Aux néologismes des titres des morceaux répondent alors un discours sarcastique ou en mode realpolitik.

Avec en plus, une apparition de Giny (Løvve), Math (Obnoxious), de Wuül et de Fag (Lovgun) venant des groupes parlementaires proches,  tout en étant plus épais que le dernier Chiens, Diptyque brigue le portefeuille ministériel des patrons finlandais de Rotten Sound.

Le dégagisme des autres formations du type semble finalement assez évident dans n’importe quel sommet international IN GRIND WE CRUST.

Crom-Cruach

le 28/07/2023