You Me At Six - Truth Decay

Chronique CD album

chronique You Me At Six - Truth Decay

En musique, il est important de prendre des risques, et de se laisser surprendre par l’inconnu. Et bien que le groupe dont je vais parler aujourd’hui ne me soit pas totalement étranger, je reste après cette chronique totalement incapable de fredonner la moindre amorce de refrain d’une chanson passée… Pourquoi le chroniquer aujourd’hui alors ? Et pourquoi pas ? Faut-il vraiment chercher des raisons à tout et n’importe quoi ? Autant vous le dire tout de suite : cette chronique ne répondra pas à cette question.

 

‘’Deep Cuts’’, premier morceau de l’album, est très entrainant. Je ne savais pas vraiment comment débuter autrement la chronique, n’ayant rien à dire sur mon rapport au groupe, dont je ne connais que bien peu de choses. Par conséquent, autant se placer dans le concret, sans fioritures, exactement comme semble le faire la musique proposée sur ce disque. Less is More comme dirait l’autre. D’autant plus que l’élan donné par cette ouverture reste valable tout au long des premiers titres, l’album en comptant 13. Et vous savez ce qu’on dit de ce chiffre…

 

Pourtant, que le potentiel public de cet album se rassure : l’énergie ne faiblit pas au long de l’écoute. Et même lorsque le groupe se permet une sorte de ballade nerveuse sur ‘’After Love In The After Hours’’, l’attrait reste le même, sans que l’inspiration ne se distille trop. Les arrangements, comme la mélodie et les guitares, sont aussi emo que les plus belles années de The Used, ce qui ne sera pas pour déplaire aux fans de… The Used, oui, forcément. Pour les autres, si la référence vous a rebuté, oubliez-la, le disque comporte d’autres arguments.

 

Parmi tout ce qui joue en sa faveur, il y a son indéniable efficacité. C’est tout à fait le genre d’ambiance appréciable en voiture, ou dans un festival au milieu de choses de qualité variable, un peu à l’image du disque en somme. Pour exemple, prenons une chanson comme ‘’Who Needs A Revenge When I’ve Got Ellen Rae’’. Est-ce que le refrain ne rappellerait pas un tout petit trop Fall Out Boy ? Si, clairement. Est-ce un défaut ? Oui, un peu, car ça rend le morceau bien trop pop générique et oubliable. Parce qu’on le sait tous et toutes, il y a la pop et  la pop. Mais quelle est donc la différence entre l’un et l’autre ? Vous allez voir, c’est très simple.

 

La ‘’mauvaise’’ pop, tu l’écoutes, c’est sympa sur le coup, mais au final, tu l’oublies… Elle revient parfois dans ta tête, souvent à un moment incongru, mais elle repart aussitôt. En gros, on pourrait dire que ça s’en va et ça revient. Alors que la ‘’bonne’’ pop, tu l’écoutes, et c’est aussi sympa sur l’instant, mais lorsque tu l’oublies… Elle va revenir dans ta tête, parfois également à des moments incongrus, mais lorsqu’elle s’en ira… Elle reviendra ! Ca s’en va et ça revient aussi mais… C’est de la bonne pop quoi !

 

Je pense que cette explication claire et précise vous aura apporté suffisamment d’éléments, me permettant désormais de me diriger vers la fin de cette chronique. Ma conclusion ? C’était pas mal, je n’en retiens pas grand-chose, mais je n’ai pas assez souffert pour en dire du mal. Faites donc comme moi : tentez le coup sans à priori, bien que loin d’être inoubliable, l’expérience n’en sera franchement pas catastrophique ! Bonne écoute à tous et toutes !

photo de Domino
le 04/03/2023

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