22 nov. 2020, 16:16
Des nouvelles chroniques de la tape de DEATH INVOKER sont apparues!
CANADIAN ASSAULT Webzine
Death Invoker is from Peru, this was released originally in 2018 on 7” EP (plus a bonus unreleased track cut from the vinyl due to length) and now gets the tape treatment. The band plays dirty & heavy deathrash music with an evil aura to it. If you love things like the very early works from Sepultura, Sodom, Destruction mixed with Sarcofago & Blasphemy then get this ASAP!
MARGOTH PDF Webzine
Voici de l’underground du fond de l’underground, en provenance du Pérou. Réédition d’une cassette de 2014, on découvre un trio ayant un amour pour le death, le black et le thrash mais version old school et tradition metal sud américaine.
Après une intro à la fois malsaine et occulte, le trio démarre sur le mélange décrit plus haut, avec un son très caractéristique, sonnant un peu comme les productions de la fin des années 80 mais avec une basse qui est mise en valeur (c’est important, ça donne un cachet ici qui n’aurait pas ce charme sans). Ne vous attendez pas à quelque chose de complexe (mais pas non plus simpliste). N’imaginez pas des plans de batteries de folies ou des parties guitares léchées et chiadées. L’intérêt n’est pas vraiment ici.
On est plus dans une idée d’alternance de passages rapides, sonnant thrash heavy, malsains, alternant avec des phases plus lentes, lorgnant vers un death obscure, limite doom death, les deux aspects ayant dans leur ADN un relent black apportant une touche d’obscurantisme malsain. Et c’est là que le groupe fait fort, avec 3 titres quelque part entre les vieux Sarcofago et les premiers Sepultura (‘Morbid visions’) mais avec cette approche typique des groupes sud américains, qui change complètement de nos habitudes nourries d’Amérique ou d’Europe.
Non seulement le groupe a cette approche mais il la cultive aussi via un son abrasif participant à la mise en abîme de leur univers et de leur façon de faire. C’est à la fois exotique et accrocheur (surtout si tu apprécies les groupes avec un coté old school). A sa façon, ça défonce bien !
Qui plus est, le groupe nous livre avec le titre ‘Divination through death spirit’ un titre exclusive, celui-ci ayant été rejété lors de l’Ep original.
Avec cette sortie, l’ami Gab nous permet de découvrir un énième groupe underground, qui vaut le détour, tout en fossoyant cet underground si merveilleux !
THRASHOCORE Webzine
Formé au Pérou, Death Invoker ne fait pourtant pas dans la flute de Pan ou la laine de lama. Il pratique plutôt un death sale et primitif, à l’époque où celui-ci n’était pas encore forcément sevré de thrash, foncièrement basique et repoussant, et aux titres de chansons laissant transparaitre leur amour du pape. Le death, tel qu’il devrait toujours l’être.
Même si c’est loin d’être toujours le cas dans la scène actuelle, et ce malgré le revival auquel on assiste depuis un moment, il demeure toujours, ici et là, de ces défenseurs, garants d’une certaine tradition.
Fort de ce constat, il convient d’en établir un second : Death Invoker fait partie de ces groupes qui, paradoxalement à une discographie finalement peu abondante – n’est pas Rogga Johansson qui veut -, donnent du fil à retordre aux collectionneurs compulsifs dont fait partie votre serviteur.
Entre démos, live (le bien nommé « Necromantic Desecration ») et autres splits, on s’aperçoit que tout attraper au vol relève de la gageure (pour preuve, le « Promo 2019 » limité à 33 exemplaires, ne figure même pas dans la disco officielle).
Ce "Necromancy..." est d’ailleurs la réédition d’un 7’’e.p., alors amputé d’un titre par manque de place.
Euh….erreur de casting à l’époque ? Pourquoi alors ne pas avoir opté à ce moment là pour un support plus adapté ???
Quoiqu’il en soit, cette « bizarrerie » est aujourd’hui réparée, et le titre jadis éjecté se retrouve de suite après l’intro.
Et effectivement, il aurait plus que dommage de se priver de ce «Divination through Death Spirits « , au riff d’entrée mémorable et à l’odeur de putréfaction revendiquée.
Primitif donc ? Oui, sans aucun doute, mais en aucun cas dénué de talent, si l’on en croit les deux morceaux suivants, développant – si l’on peut dire-, les atmosphères et sentiments fort justement exposés dès cette seconde piste susnommée.
Bêtement méchant et fier de l’être, dissimulant son savoir-faire sous des atours d’autrefois (on pense à toutes les photos promos des premiers groupes d’extrême en voyant les gaziers et leurs blazes de scène), et assis sur les genoux d’un Sarcofago qui piocherait dans la pinte d’un Sepultura époque « Bestial Devastation », Death Invoker vous adresse un gros « fuck » en vous disant : « c’était mieux avant !!! ».
Comment ne pas leur donner raison ? …
Second paradoxe, temporel celui-ci : en découvrant ce groupe qui préfère regarder dans le rétro, vous apporterez votre support à un chouette petit label qui lui, cherche à aller de l’avant.
DETOX Zine
Nareszcie! Tym razem peruwiański DEATH INVOKER zapodaje pełnowartościowy materiał, co doskonale słychać i czuć w każdej sekundzie tego materiału, a nie jakieś odrzuty jak to było w przypadku splitu z EMPHERIS. Surowy, oszczędny w formie, wręcz archaiczny Death/Thrash/Black Metal, którego słuchanie to najprawdziwsza przyjemność i podróż w głąb piekielnych czeluści. DEATH INVOKER jest drapieżny, obskurny, nieokiełznany, bezkompromisowy ma wyjebane na obecnie panujące trendy i standardy, jest tym, czym powinien, być metalowy zespół!!! Peruwiańczycy swoim graniem przypominają mi wczesne dokonania SLAYER, wczesne SARCOFAGO… ”Necromancy, Damnation, Revenge” to wydana pierwotnie na winylu trzy utworowa Epka, która obecnie w wersji kasetowej została wzbogacona o dodatkowy niepublikowany do tej pory utwór. Utwory są dość długie, drapieżne potrafiące naprawdę porządnie przypierdolić. Co ciekawe oprócz szybkich i bardzo szybkich temp, DEATH INVOKER potrafi również konkretnie zwolnić, co szczególnie słychać w niepublikowanym do tej pory "Divination Trought Death Spirits”. Jednak najbardziej w ich wykonaniu podobają mi się thrashowe łupanki i blaściory ozdobione znakomitymi melodyjnymi, a zarazem drapieżnymi solówkami. Znakomity, charczący z dodatkiem specyficznego pogłosu wokal, surowe podziemne brzmienie, świetna idealnie oddająca atmosferę muzyki okładka. Wszystko zagrane tak jak sam Rogaty przykazał! Bardzo dobry, choć oczywiście przykrótki materiał.
Finally! This time, the Peruvian DEATH INVOKER is giving a full-blown material, which can be perfectly heard and felt every second of the material, and not some rejects as was the case with the EMPHERIS split. Raw, sparing in form, almost archaic Death/Thrash/Black Metal, listening to it is a real pleasure and a journey into the depths of hell. DEATH INVOKER is predatory, obscure, unbridled, uncompromising, has a fucked-up attitude to current trends and standards, is what a metal band should be!! Peruvians with their playing remind me of SLAYER's early achievements, early SARCOFAGO... "Necromancy, Damnation, Revenge" is a three-track EP originally released on vinyl, which has now been enriched in a cassette version with an additional track not yet published. The songs are pretty long, predatory and really fucking good. What's interesting is that apart from fast and very fast tempos, DEATH INVOKER is also able to specifically slow down, which can be especially heard in "Divination Trought Death Spirits", unpublished so far. However, what I like the most in their performance are thrashy tempos and blasts decorated with excellent melodic and at the same time predatory solos. Excellent, harsh with the addition of a specific reverberation vocal, raw underground sound, great cover perfectly reflecting the atmosphere of music. Everything played as the Devil himself commanded! Very good, but of course short stuff.
CABALE Blogzine
Pendant que c’est la course à qui trouvera le groupe le plus retranché du monde, au milieu de sa savane, sa rizière, sa forêt tropicale ou son désert glacé ou sablé, il y a quelques groupes qui existent depuis des années (quinze ans ici pour DEATH INVOKER), qui demandent (ou pas) mais surtout qui méritent qu’on parle un peu plus d’eux.
Les péruviens de DEATH INVOKER, qui n’ont principalement sorti que des démos, des Ep et des splits depuis... tout ce temps, offrent une seconde jeunesse à leur Ep « Necromancy, Damnation, Revenge », sorti en 2018.
En effet, Nihilistic Holocaust, qui a toujours le nez fin, s’est penché sur leur cas, pour rééditer ce Ep trois titres à l’origine, parmi lesquels s’est immiscé « Divination through death spirits » qui n’était pas sur la version vinyle de départ, car trop longue. Donc sur cette réédition version tape « de luxe », comme on dit dans les soirées, de toute beauté, on retrouve les titres enregistrés en 2014/2015, qui étaient présents sur la sortie en 2018 et ce dernier morceau inédit.
DEATH INVOKER c’est une ambiance de fête de la mort, entre black, thrash, death plus qu’old school comme savent le faire les sud-américains, à la sauce des très vieux Sarcofago ou des très vieux Sepultura époque précambrienne.
La tape est courte, quinze minutes, même pas le temps d’avoir le temps, mais une fois passé l’intro morbide à souhait, où saturent les graves jusque dans la couture du milieu, celle qui tranche, DEATH INVOKER envoie du sale.
Batterie qui ne suinte pas le trigg, où les cymbales sont infernales et la caisse claire joue du tambour, « Divination through death spirits » balance quelque chose de râpeux, d’âpre qui mélange effectivement des atmosphères plus death au départ mais qui s’entremêlent dans les ambiances thrash/black typiques des groupes sud-américains. Aucune concession, aucune fioriture pour rendre le tout plus digeste ; au contraire, DEATH INVOKER vomit sa voix sans artifice et offre dans le sang un premier titre qui mélange les ténèbres à la violence démoniaque. Ça blaste et ça oscille pendant plus de cinq minutes, d’une manière primaire, mais toujours percutante, avec des riffs simples mais rentre-dedans.
« Witches hammer », déjà plus speed, vient chercher l’oreille immédiatement avec un premier riff qui coupe ; sur ce morceau la vitesse est de mise et DEATH INVOKER est ultra puissant dans sa composition. Toujours sans aller chercher la difficulté, on assiste ici à un déferlement de violence basique, classique aussi, mais bigrement bien exécutée.
Le son aussi sent les années 80’s, il y a du relief et le côté ultra thrash/speed/black de « Witches hammer » procurera quelques bons rictus aux amateurs les plus « trve » de la scène old school, ceux qui ne sourient jamais, et qu’on voit au fond des salles en train... d’être au fond de la salle.
Bref, DEATH INVOKER offre une musique noire, sombre, simple, mais hyper puissante dans sa rugosité.
Le dernier titre, « Destroy the cross », peut-être plus classique par rapport aux deux autres, reste dans les sentiers jalonnés également, mais se paye le luxe de farfouiller un peu plus dans la morbidité sur sa deuxième moitié, pour mieux mettre une branlée sévère sur le solo de fin de piste.
Cette réédition en format tape met à l’honneur DEATH INVOKER ; elle est bienvenue pour découvrir ce Ep sorti il y a deux ans, qui a précédé les trois splits suivants.
Valeur sûre, efficacité, rien à redire. C’est excellent.
CHAOS VAULT Webzine
Całkiem niedawno recenzowałem split Death Invoker z naszym Throneum, a tu w międzyczasie przyszła do mnie paczka od kolegów z Nocturnal Battle of Charriots, gdzie do papieskich artefaktów dołożono promówki z Nihilistic Holocaust Productions.
A pierwszą, którą odsłuchałem była właśnie taśma tych dzikich Peruwiańczyków. „Necromancy, Damnation, Revenge” to trzy kawałki plus intro. Kilkanaście minut jebanego metalu. Ta EPka nie jest już tak wyraźnie death metalowa jak recenzowany przeze mnie split. Na tym materiale mamy tygiel wpływów – death metalu, black metalu, thrash metalu – oczywiście okraszony brzmieniem piwnicznym, surowym. Równocześnie jest to chyba jeden z najgwałtowniejszych materiałów Death Invoker jakie słyszałem, toporność została zastąpiona szybkością – „Divination Through Death Spirits” tak do połowy ma mocną speed metalową podbudowę i dopiero od połowy numeru dostajemy piekielne zwolnienie. Jak dotąd to chyba najlepszy materiał tego horda, przynajmniej w mojej opinii – metalowy do cna, bezkompromisowy i totalnie podziemny.
Nie ma co się więcej rozwlekać nad tą muzyką – wiadomo, że nie kupią jej fani Decapitated, ale ci których bicie serca wydobywa się z głębi piwnicy raczej na pewno.
Ocena: 8/10