ASIDE FROM A DAY + CORTEZ + LOOKING FOR JOHN G le 02/10/2005, Café de la plage, Paris (75)

Sunday 02 October 2005
Salle : Café de la plage
Paris (75)
C'est à un horaire inhabituel pour ce type d'affiche (mais pas pour le café de la plage apparemment) qu'est censé débuter ce concert: 14h. Je dis bien "censé" puisque, arrivé vers les 14h15, on m'annonce à l'entrée qu'il est décalé à 15h. Et plus l'heure avance, l'aiguille approchant le "III" attendu, et plus je me dis que cette affiche ne bénéficiera pas d'un grand nombre d'entrées, les "nuits blanches" ayant bien remué la capitale toute la nuit dernière. Et puis "A gromanche on ne fait rien comme des gros manches" , enfin normalement...
C'est finalement à 15h30 que l'on entend les premiers vrombissements des LOOKING FOR JOHN G dans la cave. L'endroit est particulièrement joli: une ancienne cave toute en pierre avec une voûte là où se trouve le public; bon, pas l'idéal niveau acoustique il faut bien l'avouer mais l'esthétique était tout de même à souligner. Bref. Le groupe de la capitale chauffe la salle comme il se doit, assenant une sorte d'émocore assez rock'n'roll et somme toute bien ficelé mais manquant parfois de personnalité ( peut-être dû à un chant un peu transparent pour le style). En tout cas, les effets utilisés par le guitariste parviennent bien à combler l'espace dans les passages plus calmes et on passe 25 bonnes minutes à écouter ce set. Même si ne me lâchera pas l'impression d'avoir déjà entendu ce truc maintes et maintes fois...
16h, l'heure du crime: les CORTEZ entrent en scène. Le trio chant/guitare/batterie a face à lui la moitié du public de LFJG, c-a-d 20/25 personnes, une honte tout simplement. Le public parisien n'a pas jugé nécessaire de s'intéresser à un groupe qu'il ne connaît pas: chapeau pour la curiosité. Bref, passons. Dès les 1ères notes on sent que ça va faire très mal: les vibrations de l'octaveur de Sam font trembler la voûte et couvrent tout le reste pendant quelques secondes. Puis les morceaux s'enchaînent et on peut se rendre rapidement compte du talent des jeunes helvètes; les passages ultra-violents et souvent très techniques altèrnent parfaitement avec les cycles plus atmosphériques (mais toujours très sombres) qui tiennent très bien la route malgré le jeu d'une seule guitare (Sam donne plus d'explication sur son "usine sonore" dans l'interview qu'ils m'ont accordé). Jr (chant) et Sam (guitare) occupent quasiment la moitié la petite salle à eux 2 (bah oui, avec 25 personnes, forcément y pas de pit), ça remue énormément! Un jeu de scène tout en "laisser-aller" et titubements pour les deux, servis par une batterie au jeu très groovy et dense que je trouve vraiment très recherché et en même temps puissant comme on peut le trouver chez MASTODON. On termine les 30 minutes de set avec 'Patriarche' qui cloture leur dernier album "Initial", où les mesures se succèdent sur le même riff pendant 3 bonnes minutes et on se quitte sur un ultime hurlement de Jr.
16h35, le temps de boire une tite mousse au bar tranquillement et les ASIDE FROM A DAY se mettent rapidement en place pour investir la cave du café. On sent très vite le côté propre et soigné du groupe; les compos se reconnaissent au premier coup d'oreille et tout y est très fidèle à ce qu'on a pu écouter sur CD. De CD je parle surtout de "Divine Proportion" puisque la plupart du set puise dans cet album, seule exception le titre qui clôture le set qui est un nouveau morceau. La qualité des groupes peut aussi souvent faire leur défaut si on le pousse à l'extrême, et il est vrai que pour AFAD le côté trop propre peut parfois prendre le pas sur les émotions. Et si dès le début du set j'ai bien accroché il faut bien avouer que je commençais à bien lâcher sur la fin. Enfin, chacun ressent chaque concert à sa manière, et la fatigue ne m'a peut-être pas aidé à maintenir ma concentration non plus (c'était dimanche quand même). Il n'en reste pas moins que les titres de AFAD sont bien faits et ils assurent bien malgré un trajet St Jean-de-Luz / Paris dans la nuit.
C'est finalement à 15h30 que l'on entend les premiers vrombissements des LOOKING FOR JOHN G dans la cave. L'endroit est particulièrement joli: une ancienne cave toute en pierre avec une voûte là où se trouve le public; bon, pas l'idéal niveau acoustique il faut bien l'avouer mais l'esthétique était tout de même à souligner. Bref. Le groupe de la capitale chauffe la salle comme il se doit, assenant une sorte d'émocore assez rock'n'roll et somme toute bien ficelé mais manquant parfois de personnalité ( peut-être dû à un chant un peu transparent pour le style). En tout cas, les effets utilisés par le guitariste parviennent bien à combler l'espace dans les passages plus calmes et on passe 25 bonnes minutes à écouter ce set. Même si ne me lâchera pas l'impression d'avoir déjà entendu ce truc maintes et maintes fois...
16h, l'heure du crime: les CORTEZ entrent en scène. Le trio chant/guitare/batterie a face à lui la moitié du public de LFJG, c-a-d 20/25 personnes, une honte tout simplement. Le public parisien n'a pas jugé nécessaire de s'intéresser à un groupe qu'il ne connaît pas: chapeau pour la curiosité. Bref, passons. Dès les 1ères notes on sent que ça va faire très mal: les vibrations de l'octaveur de Sam font trembler la voûte et couvrent tout le reste pendant quelques secondes. Puis les morceaux s'enchaînent et on peut se rendre rapidement compte du talent des jeunes helvètes; les passages ultra-violents et souvent très techniques altèrnent parfaitement avec les cycles plus atmosphériques (mais toujours très sombres) qui tiennent très bien la route malgré le jeu d'une seule guitare (Sam donne plus d'explication sur son "usine sonore" dans l'interview qu'ils m'ont accordé). Jr (chant) et Sam (guitare) occupent quasiment la moitié la petite salle à eux 2 (bah oui, avec 25 personnes, forcément y pas de pit), ça remue énormément! Un jeu de scène tout en "laisser-aller" et titubements pour les deux, servis par une batterie au jeu très groovy et dense que je trouve vraiment très recherché et en même temps puissant comme on peut le trouver chez MASTODON. On termine les 30 minutes de set avec 'Patriarche' qui cloture leur dernier album "Initial", où les mesures se succèdent sur le même riff pendant 3 bonnes minutes et on se quitte sur un ultime hurlement de Jr.
16h35, le temps de boire une tite mousse au bar tranquillement et les ASIDE FROM A DAY se mettent rapidement en place pour investir la cave du café. On sent très vite le côté propre et soigné du groupe; les compos se reconnaissent au premier coup d'oreille et tout y est très fidèle à ce qu'on a pu écouter sur CD. De CD je parle surtout de "Divine Proportion" puisque la plupart du set puise dans cet album, seule exception le titre qui clôture le set qui est un nouveau morceau. La qualité des groupes peut aussi souvent faire leur défaut si on le pousse à l'extrême, et il est vrai que pour AFAD le côté trop propre peut parfois prendre le pas sur les émotions. Et si dès le début du set j'ai bien accroché il faut bien avouer que je commençais à bien lâcher sur la fin. Enfin, chacun ressent chaque concert à sa manière, et la fatigue ne m'a peut-être pas aidé à maintenir ma concentration non plus (c'était dimanche quand même). Il n'en reste pas moins que les titres de AFAD sont bien faits et ils assurent bien malgré un trajet St Jean-de-Luz / Paris dans la nuit.
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