CAVE IN + PELICAN + BIOCIDE le 24/02/2006, La boule noire, Paris (75)
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Friday 24 February 2006
Salle : La boule noire
Paris (75)
AH! Une affiche plus qu'allèchante ce soir dans la ville des lumières, une de plus serais-je tenté de dire, mais celle-ci était très très attendue, et par beaucoup de monde apparemment, si on se fie à la file d'attente qui se déroule sur cinquante mètres à l'ouverture des portes. Un petit quart d'heure à poireauter et on y est: pas de stand de merch, juste une distro parisienne (que je vois souvent d'ailleurs) près de la table de mix. La salle se remplit petit à petit et on a pas à attendre très longtemps avant que les soundchecks de BIOCIDE ne commencent ...
BIOCIDE entame son set devant un public qui ne les connaît certainement pas (enfin moi toujours) et parvient quand même à se le mettre dans la poche au terme de quelques titres tous plus intéressants les uns que les autres. Je commence à comprendre au milieu de leur set comment ils ont pu convaincre et faire une première partie tant convoîtée: un groove certain, des compos alambiquées mais somme toute assez soft, un gros côté PRIMUS dans la construction et les riffs super bizarres, un côté Patton dans l'utilisation de la voix (jamais hurlée, souvent chantée et avec des intonations étranges), une part CANDIRIA dans l'alternance des styles et même un peu d'INCUBUS dans les passgages plus légers. Tout ça fait que j'ai été rapidement séduit par la prestation de nos quatre français très talentueux; j'espère sincèrement vous revoir dans le coin les gars parce que vous valez le détour...
On passe ensuite au groupe qui m'a fait me lever mes fesses pour venir jusqu'à la boule noire, j'ai nommé PELICAN. Et oui malgré la grippe aviaire les volatiles n'ont pas apeuré les parisiens puisque la salle est pleine à craquer et c'est sous un grondement d'applaudissements que les ricains (plus un français tout de même) entrent sur scène. Il y a visiblement une part non négligeable, voire assez importante, de l'audience qui est venu pour le combo ailé ce soir, et on ne sera pas déçu du voyage en altitude. Malgré un minuscule soucis de guitare qui disparaît de l'espace sonore pendant un instant, tout se déroule parfaitement et on se laisse prendre volontiers dans le plumage de l'hypnotique univers sonore du combo, les quatres membres qui le composent sont d'ailleurs en transe pendant une bonne partie du set, le gratteux de gauche ne cesse de sautiller sur place et le petit franchouillard de la bande François lève la tête au ciel la plupart du temps comme s'il s'apprêtait à décoller à chaque instant. La disposition du groupe sur scène est assez étrange, quoiqu'explicable par l'absence de chant: la batterie est au milieu de la scène et au même niveau que les autres instruments. C'est un pur moment de bonheur pour le fan que je suis; tout y est, même l'enthousiasme du public. Difficile à définir quoi, on s'évade c'est tout (seul hic, il en faut bien un: la basse un peu trop mise en avant par moments qui éclipse certains plans mélo de grattes). Côté setlist, on a fait la part belle au dernier The Fire in our throats avec 'Last Day of Winter', 'March into the sea' (inévitable), 'Sirius' , 'Autum into Summer' et un seul titre d'Australasia: 'NightEndDay' (j'aurais pas craché sur un 'Drought' ou même 'Australasia' mais bon...). Bref, 5 petits titres mais environ 40 minutes tout de même et des acclamations pour finir. Au revoir Messieurs et revenez-nous en tête d'affiche la prochaine fois, qu'on en profite un peu plus.
Le temps de s'aérer la tête vers l'entrée de la salle (j'ai jamais vu autant de monde dans cette salle, mais c'est sold out en même temps) et de discutailler un peu et les balances se font à une vitesse éclair. Je me dois d'être franc: je ne connais que très peu CAVE IN et ce que j'en ai entendu ne m'a pas franchement convaincu. Et bien comme quoi il suffit de voir un groupe sur scène pour le juger et tomber amoureux. Autant ce que j'en avais entendu était mou et mielleux (je n'irai pas jusq'à comparer avec la bouse qu'est MY CHEMICAL ROMANCE mais bon...) autant là c'est la grosse claque: la voix rauque du bassiste/2e chanteur (qui, j'ai cru reconnaître, est celui qui braille chez OLD MAN GLOOM) sur les passages Hardcore rend le tout assez énorme et le pit ne me démentira pas. Le chanteur principal Mr Brodski donne l'air de prendre un pied monstre, il arbore un grand sourire la majeure partie du temps, que ce soit lors de passages blues-rock/stoner où il nous gratifie de soli bien rock'n'roll ou clors de moshs bien H*C; ça ne fait pas de différence. On aura même le droit à deux inédites ce soir (ouais on est chanceux je sais) dont la deuxième assez furieuse qui semblerait représenter un retour aux sources pour certains, le public les a adopté en tout cas, c'est certain. Un rappel viendra encore plus nous combler, malgré les lumières qui se rallument l'impatience de l'audience est trop flagrante et le combo a envie de se faire plaisir ça se voit, et Brodsky de demander s'ils ont le temps pour une dernière et finalement lâcher avec un sourire un « Oh, fuck it, we're gonna do it anyway » et on balance la sauce!! Qu'il est bon ce groupe... Un dernier petit mot sur le dernier changement de line-up du groupe qui booste incontestablement leurs prestations; l'arrivée derrière les fûts du batteur de CONVERGE, une pieuvre infatiguable qui fait gagner le groupe en puissance, il nous a tous scotché ce type.
Un groupe que je rêvais de voir live et qui a comblé toutes mes attentes, une première partie talentueuse et très intéressante, et une tête d'affiche inattendue pour moi mais qui m'a mis sur le cul; que demande le peuple. Pas grand chose à ajouter sinon qu'Hydrahead (Aaron Turner, donc) a le dont pour signer des groupes aussi bons et allier une affiche aussi hétéroclyte et riche, si on pouvait avoir autant de métissage musical à chaque fois ce serait un sacré pied.
BIOCIDE entame son set devant un public qui ne les connaît certainement pas (enfin moi toujours) et parvient quand même à se le mettre dans la poche au terme de quelques titres tous plus intéressants les uns que les autres. Je commence à comprendre au milieu de leur set comment ils ont pu convaincre et faire une première partie tant convoîtée: un groove certain, des compos alambiquées mais somme toute assez soft, un gros côté PRIMUS dans la construction et les riffs super bizarres, un côté Patton dans l'utilisation de la voix (jamais hurlée, souvent chantée et avec des intonations étranges), une part CANDIRIA dans l'alternance des styles et même un peu d'INCUBUS dans les passgages plus légers. Tout ça fait que j'ai été rapidement séduit par la prestation de nos quatre français très talentueux; j'espère sincèrement vous revoir dans le coin les gars parce que vous valez le détour...
On passe ensuite au groupe qui m'a fait me lever mes fesses pour venir jusqu'à la boule noire, j'ai nommé PELICAN. Et oui malgré la grippe aviaire les volatiles n'ont pas apeuré les parisiens puisque la salle est pleine à craquer et c'est sous un grondement d'applaudissements que les ricains (plus un français tout de même) entrent sur scène. Il y a visiblement une part non négligeable, voire assez importante, de l'audience qui est venu pour le combo ailé ce soir, et on ne sera pas déçu du voyage en altitude. Malgré un minuscule soucis de guitare qui disparaît de l'espace sonore pendant un instant, tout se déroule parfaitement et on se laisse prendre volontiers dans le plumage de l'hypnotique univers sonore du combo, les quatres membres qui le composent sont d'ailleurs en transe pendant une bonne partie du set, le gratteux de gauche ne cesse de sautiller sur place et le petit franchouillard de la bande François lève la tête au ciel la plupart du temps comme s'il s'apprêtait à décoller à chaque instant. La disposition du groupe sur scène est assez étrange, quoiqu'explicable par l'absence de chant: la batterie est au milieu de la scène et au même niveau que les autres instruments. C'est un pur moment de bonheur pour le fan que je suis; tout y est, même l'enthousiasme du public. Difficile à définir quoi, on s'évade c'est tout (seul hic, il en faut bien un: la basse un peu trop mise en avant par moments qui éclipse certains plans mélo de grattes). Côté setlist, on a fait la part belle au dernier The Fire in our throats avec 'Last Day of Winter', 'March into the sea' (inévitable), 'Sirius' , 'Autum into Summer' et un seul titre d'Australasia: 'NightEndDay' (j'aurais pas craché sur un 'Drought' ou même 'Australasia' mais bon...). Bref, 5 petits titres mais environ 40 minutes tout de même et des acclamations pour finir. Au revoir Messieurs et revenez-nous en tête d'affiche la prochaine fois, qu'on en profite un peu plus.
Le temps de s'aérer la tête vers l'entrée de la salle (j'ai jamais vu autant de monde dans cette salle, mais c'est sold out en même temps) et de discutailler un peu et les balances se font à une vitesse éclair. Je me dois d'être franc: je ne connais que très peu CAVE IN et ce que j'en ai entendu ne m'a pas franchement convaincu. Et bien comme quoi il suffit de voir un groupe sur scène pour le juger et tomber amoureux. Autant ce que j'en avais entendu était mou et mielleux (je n'irai pas jusq'à comparer avec la bouse qu'est MY CHEMICAL ROMANCE mais bon...) autant là c'est la grosse claque: la voix rauque du bassiste/2e chanteur (qui, j'ai cru reconnaître, est celui qui braille chez OLD MAN GLOOM) sur les passages Hardcore rend le tout assez énorme et le pit ne me démentira pas. Le chanteur principal Mr Brodski donne l'air de prendre un pied monstre, il arbore un grand sourire la majeure partie du temps, que ce soit lors de passages blues-rock/stoner où il nous gratifie de soli bien rock'n'roll ou clors de moshs bien H*C; ça ne fait pas de différence. On aura même le droit à deux inédites ce soir (ouais on est chanceux je sais) dont la deuxième assez furieuse qui semblerait représenter un retour aux sources pour certains, le public les a adopté en tout cas, c'est certain. Un rappel viendra encore plus nous combler, malgré les lumières qui se rallument l'impatience de l'audience est trop flagrante et le combo a envie de se faire plaisir ça se voit, et Brodsky de demander s'ils ont le temps pour une dernière et finalement lâcher avec un sourire un « Oh, fuck it, we're gonna do it anyway » et on balance la sauce!! Qu'il est bon ce groupe... Un dernier petit mot sur le dernier changement de line-up du groupe qui booste incontestablement leurs prestations; l'arrivée derrière les fûts du batteur de CONVERGE, une pieuvre infatiguable qui fait gagner le groupe en puissance, il nous a tous scotché ce type.
Un groupe que je rêvais de voir live et qui a comblé toutes mes attentes, une première partie talentueuse et très intéressante, et une tête d'affiche inattendue pour moi mais qui m'a mis sur le cul; que demande le peuple. Pas grand chose à ajouter sinon qu'Hydrahead (Aaron Turner, donc) a le dont pour signer des groupes aussi bons et allier une affiche aussi hétéroclyte et riche, si on pouvait avoir autant de métissage musical à chaque fois ce serait un sacré pied.
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