Netherland Deathfest (Deicide + Electric Wizard + Tormentor) le 03/05/2019, 013 Poppodium, Tilburg (Pays-Bas)
Deicide + Electric Wizard + Tormentor
Vendredi 03 mai 2019Salle : 013 Poppodium
Tilburg (Pays-Bas)
Ca y est, c’est le mois de mai. Et à un mois du Hellfest, quoi de mieux pour se mettre en jambe et entamer la saison des festivals avec un événement d’envergure tout à fait honorable : la quatrième édition du Deathfest néerlandais.
Manifestation artistique qui a toujours su attirer mon attention de par son affiche toujours très qualitative, il fallait bien céder un jour. C’est en compagnie de mon collègue de YouTube Matthieu des Chroniques de l’Underground que je pars savourer 3 jours de growl et autres riffs sauvages. Mais avant même le départ, il faut pourtant déjà s’accrocher. Le plus gros souci avec le Deathfest, du fait de son envergure modeste, c’est sa communication. Le site web de l’événement est rachitique, la FAQ pas très fournie, et omet plusieurs informations importantes, notamment le camping (Matthieu devra batailler pendant plus d’une semaine et passer par tous les médias pour obtenir une réponse à question ayant trait au parking). Le gros de l’interaction entre l’événement et nous passe par la page Facebook du fest. C’est donc via et ce média (et non le site) que vous devrez réserver votre place de camping. Pour un environ 60 euros, vous aurez donc le droit de planter votre tente. Mais si vous êtes du genre à avoir des goûts de luxe, pour un tarif supérieur, vous pouvez réserver un tipi, voire une caravane ! Et même à 2 jours du départ, le Deathfest annonce un changement de dernière minute d’adresse du camping. Il nous faudra crécher sur la pelouse d’un stade à 15 minutes de marche du fest. Ah je vous l’ai dit : il faut s’accrocher !
Une fois les infos triées, et la petite sélection de disques établie, nous prenons le volant. Direction Tilburg (très sympathique bourgade) proche de la frontière belge. Depuis Paris, vous en aurez pour 4h30 de route (mais zéro péage en Belgique et Hollande). Il est environ 13h à notre arrivée. Le parking du stade ne manque pas de place, et nous en profitons pour monter le camp (rappel de la règle n°1 en festival : monter sa tente AVANT d’être bourré). Puis nous partons à pied rejoindre le fest.
Le Netherlands Deathfest se déroule dans une salle située en centre-ville : le 013 Popodium. Une salle qui voit passer des artistes de prestige (prévus pour cette année : Deadland Ritual ; Alice Cooper ; The Gathering ; Machine Head ; Devin Townsend et At The Gates). A 16h, les portes s’ouvrent. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a de la place ! Une mainstage, une scène secondaire, un grand sous-sol réservé au merch, un étage et des bars partout. Et puisqu’il faut bien commencer quelque part, il est temps de se prendre une bière. La salle fonctionne sur un principe de jetons (guichets et bornes automatiques, liquide ou CB). Et j’annonce tout de suite que vous allez raquer : 1 jeton = 2.8euros ! A ce prix, la première bière binouze que vous pourrez vous offrir c’est un demi de Jupiler (spoiler : c’est de la pisse). Pour réellement savourer une bonne bière, vous devrez prendre des bières en bouteille pour 2 jetons (Bellevue kriek et gueuze très bonnes, ou Hertog Jan brune correcte). Pour les cocktails vous allez également prendre tarif.
Allez, passons sur ce détail et allons nous installer pour le premier concert du fest : Rippikoulu. Les deux scènes utilisées sont dans des salles séparées, et celle de la mainstage est vraiment grande ! Mais le grand luxe, c’est qu’elle dispose de gradins escaliers, super pratique quand on est épuisé en fin de journée, ou que l’on veut savourer un concert en posant un cul. Vous verrez également un panneau étrange : « interdiction de slammer » (que de toute façon personne ne respectera puisque la sécurité n’est pas en salle, uniquement aux sorties de secours). Après je ne vous cache pas que pour commencer le fest, de toute l’affiche, Rippikoulu (Doom/Death) n’aurait pas été mon premier choix. Mais suprise ! La salle est réputée pour la qualité de son acoustique, et elle ne l’a pas volée. Toutes les atmosphères envahissent l’espace, et tous les riffs sont parfaitement retranscris. La lourdeur s’en fait d’autant plus ressentir, ce qui permet d’apprécier l’instant passé, même si c’est pas ma came. Je vais voir Auroch qui me parle déjà plus. Pour la scène secondaire je privilégie l’étage (surtout parce qu’autrement je vois rien), mais la qualité sonore reste au top, même pour une toute petite scène. Et la musique du combo Canadien, bien que très technique ne semble pas en être l’argument principal. Ce qui fait que les morceaux semblent bien respirer, et défoulent bien efficacement. C’est vrai que ça fait bizarre de ne pas voir de bassiste, mais on se rassurera en disant qu’on ne pourra pas se plaindre de ne pas entendre la basse.
Mais voici venir le premier concert que je voulais vraiment voir : Anaal Nathrakh. Et bien évidemment, il faut que ça commence avec des problèmes de son. Les premiers morceaux sonnent de manière assez curieuse, et il faudra un petit moment pour que d’un coup d’un seul, tout redevienne équilibré. Cela n’empêche en rien d’apprécier l’énergie du groupe. Les mecs se déchaînes sur les planches, dans un déferlement de riffs et de blast beat. Les chanteurs hurlent à plein poumons et les guitares sortent tout ce qu’elles ont de plus tranchants. Le chanteur se balade librement et sait parfaitement gérer l’espace. Une véritable alchimie comme lorsque j’assiste à un concert de Benighted. De plus, l’utilisation de voix claires sur certains passages donne un charme très efficace (notamment le refrain de « Forging Towards the Sunset »). Et forcément le public ne s’y trompe pas et se montre aussi perturbateur que le groupe. Mais cela dit, les néerlandais ne sont pas les plus gros ambianceurs de pit. Souvent, devant un groupe à la musique défoulante, avec un son propre, il faudra un moment avant qu’un groupe restreint se décide à bouger. En bref, hormis les soucis sonores du début de concert, un très bon moment. On enchaîne avec 7 Human Target (Technical Death/Expérimental), avec un bassiste complètement fou (on a presque l’impression qu’il fait n’importe quoi), et un guitariste qui mettra 1 minute entre chaque morceau pour régler ses effets électroniques (ce qui sera passablement insupportable). Du reste, c’est très bourrin et ça blast de partout. Bref, c’est surtout marrant à voir pour son bassiste.
Arrive alors Cryptopsy, et c’est là que sonne la révélation pour moi. Ca commençait déjà à me titiller depuis le début du festival. Bien que servis par une acoustique irréprochable, les concerts ont une légère tendance à se ressembler. Dans un fest axé sur un style, il faut savoir tirer son épingle du jeu. Et si ce n’est pas grâce à la musique, ce sera par le jeu de scène que l’on fera la différence. Sauf que la technicité du style contraint souvent les artistes à l’immobilisme (concentration oblige). Et avec Cryptopsy, on est en plein dedans. Il n’en reste pas moins quel l’on a là les meilleures conditions pour découvrir les artistes, de par l’excellente retranscription des morceaux. Donc oui, les artistes qui se succèderont auront toujours un peu la même saveur… mais une très bonne ! Aussi, voici une petite liste des concerts où je peux juste dire que j’ai passé un très bon moment : Morta Skuld (effet nostalgie garanti !) ; Intestine Baalism ; Graveyard ; Krypts ; Cliteater ; Carpathian Forest ; Butcher ABC ; Holocausto Canibal ; Possession (le belge) ; Severe Torture ; Incantation ; Prostitute Disfigurement et Deicide.
Mais si tous les concerts était comme ça, ce report serait bien trop court, et d’autres artistes ont réussi à retenir mon attention (pour de plus ou moins bonnes raisons). Fubar par exemple… le mur de saturation ! La musique fait penser à du Power Violence, c’est brouillon, ça gueule sans arrêt, mais ça fait mal. Très honnêtement, si vous aviez oublié vos bouchons d’oreilles, j’en suis navré pour vous. Mais heureusement pour moi, Extinction of Mankind (Crust/Death) va passer dans le coin. Et quelle bonne surprise. Si sur CD, c’est plutôt crade, le rendu de la salle va donner une toute autre forme à la musique. Ça sonne thrashy, groovy et super défoulant. Plus d’une fois, j’ai hésité à descendre pour pogoter. Ensuite, la seconde scène est vraiment petite, et on sent que le groupe est un peu serré dans cet espace restreint. Mais qu’importe, puisque le public lui, s’éclate (et moi avec).
La musique ça fait bien, mais ça remplit pas l’estomac, et la bière non plus (malheureusement). Il arrive fatalement un moment où il faut bien se sustenter. Et vous pouvez choisir entre ce qu’il y a en salle et ce qu’il y a dehors. En salle, vous pourrez demander un hot dog, un croque-monsieur, pour 2 jetons, une soupe de potirons pour 1.5 jetons, ou un couscous avec boulettes vegan pour 3 jetons (aouch !). Mais l’argument intéressant, c’est que tout ce qui est proposé est préparé avec des produits d’agriculteurs locaux. Pour le sucré, il y a du popcorn ou du gâteau à la banane. Sur 3 jours, on ne va pas se le cacher, c’est vachement limité. Le Popodium est situé en centre-ville de Tilburg, ce qui permet de chercher aisément aux alentours de la variété. En plus des bars, il y a les traditionnels fast-foods, des asiatiques, du plus traditionnel, enfin la totale quoi. D’ailleurs parlons-en vite fait de la ville. Les concerts ne commençant qu’à partir de 13h30 à partir du deuxième jour, vous aurez le temps de visiter les alentours. Le cadre est agréable à parcourir et essentiellement piéton, avec nombre de commerces. Notre meilleure surprise à moi et mon compagnon, est ce disquaire dans la Nieuwlandstraat : « Sounds Tilburg ». Un rayon métal très faste, autant neuf que occasion (noté « Tweehande ») qui vous feront certainement chercher les bonne affaires (j’ai par exemple obtenu le CD de Pleurisy Dazed and Deranged pour 3.5 euros).
C’est sous une pluie légère (mais chiante) que nous rentrons au camping. Et putain qu’on se les caille ! Avec deux épaisseurs de fringues et le sac de couchage, on tremblait quand même. Je veux bien mettre ça sur le compte du printemps assez merdique que l’on se coltine, mais armez-vous, c’est pas plus mal. Le matin au réveil, vous pouvez prendre votre douche gratuitement (ça change des autres fois) dans les vestiaires des équipes sportives (mais c’est moins classe). Et pour vous prendre un bon petit-déjeuner, rendez-vous au hall du camping. Le décor fait un peu colonie de vacances, mais un festival métal c’est presque pareil quelque part. Vous pouvez demander café, chocolat, enfin la totale classique quoi. Là encore ça fonctionne par jetons… mais pas les mêmes que la salle ! Ha ! Ha ! 2.5 euros le jeton. Avec 8 jetons, vous aurez de quoi tenir les 3 jours en vous offrant une bonne crêpe de la petite productrice devant le hall (y a même du vegan) et un café chaque matin.
Le lendemain, le défouloir continue… ou pas, puisque Jupiterian (Doom/Sludge/Death) verse dans un tout autre registre. 4 nazgûls qui jouent un metal très atmosphérique, mais plus dans le sens mortuaire qu’évasif. Le rendu est assez inattendu pour un groupe qui ne m’intéressait pas de prime abord. Si visuellement ça n’a aucun intérêt, fermez les yeux et vous serez comblés. Retour à la mainstage pour Cenotaph. Et rarement dans ma vie j’aurais assisté à une représentation aussi pathétique. Problème de son avec le deuxième guitariste pendant toute une moitié du set ; shreds irréguliers, solos ratés (et oui, dans une salle avec un bon son, ça se remarque). Les mexicains me font éprouver un sentiment mitigé entre le fou rire et la pitié. Mais le fou rire, le vrai, c’est juste après avec Gutalax ! Ceux qui connaissent savent déjà que ça va se résumer en un mot : caca ! Aussi, pour décrire ce concert, je m’autorise tout le champ lexical de l’excrément. Et ça commence direct lorsque le combo lance ses rouleaux de PQ et autres brosses à chiotte dans le pit. Et le public va s’amuser. Beaucoup ! Ca sautille de partout, ça fait des bulles de savon, secouage de frites en plastiques, le tout, sur fond de Grindcore scatophile. Le groupe se torche avec les règles, et laisse le public faire la foire sur les planches. Le tout dans la bonne humeur. On a beau ne rien comprendre aux textes merdiques, le sourire s’étire jusqu’aux oreilles. Enfin bref, avec Gutalax, on se fait pas chier (lol !). Fin de la parenthèse estampillée « étron ».
Mais pas le temps de se reposer, car voici venir Pestilence. Les bataves m’avaient déjà fait forte impression au Brutal Assault, mais j’étais alors trop loin pour apprécier. Cette fois, les gars sont chez eux, et je suis devant. Et bordel ils ont réussi à faire encore mieux ! Déjà ils réussissent l’exploit d’avoir le meilleur son du fest (et la barre était bien assez haute), et si on combien ça avec un groupe communicatif, une setlist bien varié, et un public chaude patate, vous pensez bien que je me suis éclaté. Quelque chose me dit que cela aurait pu être la même chose pour Unleashed qui était lui aussi au BA, mais pour un souvenir moins marquant. Sauf que désolé, mon estomac a dit « Nope ! ». Ma journée se termine sur Grave Miasma. Et si globalement il n’y a rien à redire, il n’y a pas grand-chose à relever non plus. Avec Electric Wizard (que je n’ai pas été voir parce que ça ne m’intéressait pas), ils seront les seuls à avoir recours à un rétroprojecteur. Mais les images choisies sont un peu… bizarres. On est plus dans un délire transitions géométriques art contemporain, mais l’apport est proche du zéro. L’ambiance y est, mais pas de quoi sauter aux plafonds du reste.
La deuxième journée s’achève ainsi, mais pas sans une triste constatation. Déjà la veille j’avais trouvé ça curieux, mais cette fois c’est confirmé. Les rues des Pays-Bas sont toujours très propres, et pour cause : des personnes sont payés pour nettoyer quasi constamment les rues. Ce qui fait que les gens sont devenus habitués, et ne prennent plus beaucoup la peine de jeter leurs déchets dans les poubelles, et les balance au sol. Au Popodium, tous les gobelets sont en plastique jetable (écologie, va bien te faire enculer). Résultat, en fin de journée, on se retrouve à littéralement marcher dans un océan de gobelets (et avec les gouttes au fond du verre qui finissent au sol, parfois ça glisse sa mère !). D’après une rencontre française vivant à Amsterdam, c’est assez idiomatique. Mais il y aurait deux types de comportements : soit ils s’en battent les steaks et jettent par terre ; soit ils ne se priveront pas de vous forcer à ramasser vos merdes (surtout si vous êtes étrangers).
Dernier jour de brutalisation. Et ma plus grande surprise du fest viendra de Phlebotomized (Death progressif). Si leur dernier opus Deformation of Humanity n’aura pas fait d’émule dans nos colonnes (coucou Margoth), là n’est pas le sujet, puisque toute leur discographie sera mise en valeur. De tout l’événement, ils seront le seul groupe à avoir recours au clavier. Et avec une acoustique aussi bonne que celle de cette salle, comment vous dire que l’atmosphère est juste incroyable ? Entendre le son du clavier est une chose trop rare dans les concerts de métal (sauf dans les concerts de symphonique où on l’entend trop !), et on ne l’apprécie que davantage. Moi qui ignorais jusqu’à l’existence de ce groupe à ce moment-là, quelle n’était pas ma surprise de me retrouve autant happé et investi dans leur oeuvre. L’alchimie fonctionne à merveille, et qu’est-ce que j’aurais aimé que cette sensation dure encore. Surtout quand on voit ce à quoi on a eu droit après… Revenge. En toute bonne foi, je pense que seuls les fans du groupe ont pu apprécier ce show. Pour le coup, on peut vraiment dire que c’est comme sur CD, avec une musique proprement indigeste. La saturation, le brouhaha, la saleté, la violence (surtout la violence). Et si ce n’était qu’une question de musique. L’esthétique du groupe est respectée jusque dans les jeux de lumière. Du coup, on ne voit sur scène que du blanc et du noir (et bonjour les crises d’épilepsie). Avec ça, comme ils ne sont que 3 sur scène (dont 2 sur le devant) et immobiles, cette dernière paraît beaucoup trop grande et surtout vide. Pour résumer en deux mots : ennui total.
La journée se poursuit (et si c’est sans détail, toujours avec plaisir) et arrive enfin LE concert que j’attendais. On les croyait disparu, mais (et c’est eux-mêmes qui le disent) tel l’herpès ils reviennent. Vomitory, ce vieil ami que je croyais ne jamais pouvoir rencontrer. Et forcément j’ai de grandes attentes. Alors le son était pas le meilleur du fest, mais bien largement suffisant pour kiffer et retrouver ce son si typique des suédois. Et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, je lance les pogos. A partir de là plus rien ne m’arrête. Et comme ce retour inopiné est là pour fêter les 30 ans d’existance du groupe, toute la discographie va y passer (et je vous renvoie chaudement aux trois dernières galettes que sont Terrorize Brutalize Sodomize ; Carnage Euphoria et Opus Mortis VIII). Il manquait peu de choses pour égaler la qualité de Pestilence et la magie de Phlebotomized (la nostalgie se charge de compenser), mais définitivement dans mon top 3 de tout ce festival. Et les montagnes russes reprennent de plus balle avec Viscera Infest. Un ami m’avait très fortement recommandé de m’y rendre. Déjà pour la rareté de l’occasion de les voir (parce que Japon), et parce que leur batteur est hyper rapide. Ouais… mais à ce compte-là, c’est comme dire à un ami d’aller voir un spectacle de Kev Adams parce qu’il y a UNE bonne blague. Surtout que le premier truc que l’on constate, c’est que l’intéressé joue en caleçon, et vu du balcon on ne voit que ça. Mon esprit est resté absorbé par cette vision tout du long. Oui, le batteur est extrêmement rapide et c’est impressionnant. Mais tellement il se dépense, il lui faut minimum deux minutes (montre en main) entre chaque morceau pour récupérer. Et quand le chanteur guitariste annonce le nom des morceaux, il fait des bruits de cochon. Et pour la toute fin, le groupe demande au public de se mettre sur le dos et de secouer les quatre membres en l’air (c’est le « cockroach » ou « cafard », gimmick du groupe). Et c’est sur cette image que le public sort de la salle en se demandant à quoi ils viennent d’assister… Nul ! Heureusement pour moi, la suite de la soirée était entièrement empreinte de qualité (cf. la liste en début de report).
En résumé, ce Deathfest IV était une très bonne expérience. Sa proximité effraie beaucoup moins que pour d’autres fest étrangers, et un tarif plutôt correct (mais en salle, on raque !). Son affiche fait le gros de sa réputation (historiquement, il prend la suite du Neurotic Deathfest) et fait toujours rêver les amateurs de Death Metal. Et pour le coup, on est servi, mais il faut bien se rendre compte que la faible variété peut lasser. Heureusement l’acoustique de la salle quasi-irréprochable permet à minima de (presque) toujours passer un très bon moment. L’organisation qui gère le fest a annoncé, après coup, que pour la première fois aucun groupe n’a décommandé de l’affiche (et ce de l’annonce jusqu’à la prestation scènique). Une cinquième édition est d’ores et déjà prévue et les noms tomberont bientôt – Edito : entre le moment où j’écris ces lignes et la publication, le NDF a annoncé sa cinquième édition avec entre autres Obliteration ; Undergang ; Unholy grave et fucking Dismember. Mais le fest se déroulere cette fois à l’Effenaar de Eindhoven – de quoi donner un bon petit goût de reviens-y ; surtout que les conditions pour découvrir les groupes sont optimales !
Tarif pass 3 jours : 110 euros
Tarif camping : 60 euros (plus si vous demandez un tipi ou une caravane)
Page facebook du NDF : https://www.facebook.com/NetherlandsDeathfest/
Toutes mes photos sont disponibles sur ma page : https://www.facebook.com/metalleux.du.soir/
4 COMMENTAIRES
cglaume le 10/12/2019 à 13:17:11
Mais mais, qui est ce mystérieux chroniqueur du soir ?
el gep le 10/12/2019 à 14:41:27
Bonne question: un Metalleuh qui n'apprécie pas Revenge n'a pas sa place parmi nous.
Ehéhéhéh! Bienvenue.
Seisachtheion le 10/12/2019 à 14:49:02
Tu m'enlèves les mots de la bouche, lapin !...
... Nice report!
el gep le 17/12/2019 à 09:00:52
...oui, enfin bon, Revenge, quoi, merde!
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